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COMPORTEMENT

COMPORTEMENT. n.m. Ensemble des attitudes et des manières de réagir propres à une personne. La psychologie positive accorde beaucoup d'importance à l'étude des comportements. Elle en fait sa méthode essentielle. A la limite, la psychologie du comportement (behaviorisme) n'attache aucune importance à l'aspect intérieur, affectif et mental du psychisme, pour la raison qu'il ne peut pas donner lieu à observation objective moins encore à expérimentation. En France, Claparède a parlé de conduites, et Lagache a préféré ce mot à celui de comportement. Lalande pense que, dans l'idée de conduite, il y a celle de la maîtrise personnelle du comportement.

comportement, réaction globale d'un organisme à un excitant. — Le comportement désigne ce qui est objectivement observable dans la réaction d'un individu, indépendamment de ses pensées et de son attitude psychologique. On distingue, de ce point de vue, le comportement et la « conduite », qui implique une attitude psychologique (conduite = comportement signification humaine).

COMPORTEMENT (PSYCHOLOGIE DU)

Psychologie qui, reposant sur l’observation du comportement, utilise la méthode objective et réduit à l’état d’épiphénomènes les manifestations mentales du sujet. C’est le cas, notamment, du behaviorisme (de l’anglais behaviour : comportement), doctrine - d’origine américaine avec Watson, initialement influencé par les théories de Pavlov - qui étudie les réactions observables (de toute nature) déclenchées par un stimulus externe, sans aucune référence aux phénomènes de conscience. La psychologie du comportement a particulièrement travaillé sur les modalités du conditionnement et les protocoles d’apprentissage (Skinner), en expérimentant dans un temps restreint et sans étudier le développement mental. Le néo-behaviorisme (Tolman) prend, de plus, en considération l’organisme en situation.

BEHAVIOUR THERAPY. Psychothérapie s’appuyant sur une doctrine selon laquelle le comportement normal ou anormal de l’homme ne procède que d’apprentissages et qui, en conséquence, vise essentiellement à réduire chaque symptôme par un déconditionnement suivi d’un reconditionnement. Utilisant des données pavloviennes et expressément étrangères aux vues de la psychanalyse, la Behaviour Therapy tient peu compte de la globalité de la personne. Elle diffère de la psychanalyse par le fait qu’elle s’applique à des patients non consentants (Eysenck et Rachman, 1965, cités par Rycroft, 1968, cf. 178). A ce titre, elle s’apparente aux psychothérapies directives (voir Directivité). COMPORTEMENT SOCIAL. Si le comportement est la manière d’être et d’agir d’un homme dans sa totalité il est important de connaître l’orientation qu’il prend vis-à-vis des autres. Dans ce sens on peut distinguer une attitude bienveillante, chaleureuse, oblative, attentive, pleine d’égards pour son prochain, qui traduit le profond intérêt que porte un être à ses semblables. Ce comportement se dénomme social. Il est sous-tendu par un état affectif : le sentiment social. Dans d’autres cas l’être humain est manifestement indifférent à tout ce qui ne concerne pas sa propre personne. On le nomme asocial. Une troisième modalité de comportement est celle d’une agressivité délibérée s’efforçant de nuire à autrui (Comportement antisocial). COMPORTEMENT (n m., angl. behaviour) Au sens technique introduit par Watson et les behavioristes, le comportement d’un individu est la somme de ses réactions aux stimuli externes ; il est, par définition, observable.

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