COMPARAISON

COMPARAISON, n.f. (lat. comparatio « action d’accoupler, d’apparier »). Opération par laquelle on rapproche mentalement divers objets pour les examiner et en dégager les ressemblances et les différences. Condillac la ramène à une double attention. La comparaison intervient au début du travail scientifique. Elle permet de mettre de l’ordre dans les faits, de les grouper, de les classer, d’analyser les différences qu’ils présentent. La méthode comparative, qui procède par rapprochement de faits d’origine différente pour en dégager les éléments communs, rend de grands services dans des sciences comme l’histoire, la sociologie ou l’ethnologie dans lesquelles l’expérimentation est impraticable.

COMPARAISON Définie par Condillac comme une « double attention », c’est l’opération par laquelle on recense les ressemblances et les différences entre deux ou plusieurs concepts ou objets. Lorsqu’on travaille dans des disciplines où l’expérimentation directe n’est pas praticable (histoire, sociologie, ethnologie, etc.), la méthode comparative, qui consiste à rapprocher des faits d’origines différentes pour y repérer les éléments communs, reste le seul équivalent possible de la méthode expérimentale. COMPARAISON (n f.) 1. — Activité de l'esprit consistant à dégager les ressemblances ou les différences de deux ou plusieurs objets ou notions. 2. — Pour les empiristes (Locke, Condillac), il s’agit d’un processus d’abstraction : en comparant deux idées, on obtient une idée générale commune aux deux.