chute de Rome

Entre 395 apr. J.-C, lorsque Alaric, roi des Wisigoths, envahit l’Empire, dévastant la Thrace et la Macédoine, et 495, date à laquelle Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths, fut proclamé roi d’Italie, l’Empire romain d’Occident ne fut plus en mesure de résister aux incursions barbares. L’Italie et les provinces occidentales furent progressivement occupées par des peuples germaniques qui, pour la plupart, fuyaient devant les Huns. Alaric envahit l’Italie à deux reprises, en 401 puis en 403, mais il fut repoussé par Stilicon. Lorsque celui-ci mourut en 408, il n’y avait plus de général capable de battre les Wisigoths, et le 24 août 410 ceux-ci pénétrèrent dans Rome, qu’ils dévastèrent. C’était la première fois que la ville tombait aux mains de l’ennemi depuis sa capture par les Gaulois en 390 av. J.-C. En 452, les Huns dévastèrent plusieurs régions de l’Italie, mais le pape Léon Ier le Grand réussit à convaincre leur roi Attila (« le fléau de Dieu») de se retirer et de ne pas entrer dans Rome. Trois ans plus tard, Rome tomba aux mains de Genséric, roi des Vandales, qui resta quinze jours dans la ville pour en piller les trésors. Le dernier empereur romain d’Occident fut le jeune Romulus Augustule, dont le règne fut très bref (475-476). Il fut déposé par Odoacre, un Germain commandant la garde impériale, qui fut proclamé roi par l’armée et accepta de se soumettre à l’empereur d’Orient. C’est avec lui que se termina l’Empire romain d’Occident. (Sur la division de l’Empire.)