Catégorie : Divers
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L’id�e de Dieu.
CHAPITRE XL L'idée de Dieu. 1. - LE SENTIMENT RELIG lEUX. Si l'on en croyait Em. Durk heim, la religion se conf ondrait, initia lement, avec le sentiment social lui-même. Elle ne serait rien d'autre que l'aspect sous lequel la collectivité prendrait conscience de sa propre réalité. Immanente par rapport au grou pe, cette idée serait quand même transcendant e, puisque la réalité sociale domine l'individu, lui préexiste, lui survit ... La religion, ainsi...
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Int�r�t que pr�sentent, pour la connaissance de l’homme, la psychologie de l'enfant, l’�tude des soci�t�s inf�rieures et la psychologie pathologique.
CHAP ITRE XV Intérêt que prése ntent, pour la conn aissance de l'homme, la psychologie de l'en fant, l'étude des sociétés in férieures et la psychologie pathologique. I. - REMARQUES PRÉLIMI NAIR ES. Comme nous l'avons indiqué déjà, l'étude de l'Homme adulte, normal, civilisé, fut longtemps le seul objet de la ·Psych ologie ; et l'in trospection, longtemps aussi, sa seule méthode. L'intérêt que présentent, pour la connaissance de l'Homme -si nous reprenons...
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Le probl�me �conomique. — Travail et moralit�. — La propri�t�. — La question sociale.
CHAPITRE XXXIII Le problème économiq �9.-Travail et moralité. La propriété. -La question sociale. 1. - LES DÉBUTS DU PROBLÈME ÉCONOMIQUE. Dans l'Antiquité et au Moyen-Age, on ne peut parler sérieusement de problèmes économiques. Vers la fin du Moyen Age, le réveil des Villes, l'animation plus grande du commerce et des petites industries, les foires importantes (etc.) suscitent quelques soucis de régl ementation. Inspirées par l'Ég lise, deux théor...
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Exemple d’une th�orie physique et de son d�veloppement : L'ATOMISTIQUE.
CHAP ITRE XI Les principes. -Les théories. I. - LES PRINC IPES. Que faut-il entendre par cette rubrique : les pri ncipes ? Quelle en est la signification exacte, en fonct ion de notre programme d'examen ? Certains cours ou manuels (d'ailleurs bien faits) placent ici des principes généraux tels que le déterminisme expérimental, les prin cipes de déductibilité, de probabilités complémentaires, etc ... L'interprétation est plausible. Mais, dans ce cas, no...
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L’Histoire. — La causalit� en Histoire.
CHAPITRE XVI L' Histo ire. -La ca�X3H@Yg en Histo ire. I. - LE FAIT HISTORIQUE. Tout fait historique n'est pas nécessair ement humain (Eruption d' un volcan, etc.). Mais il a une répercus sion, au moins indirecte ... Inversement, tout fait humain n'est pas nécessairement historique. Les faits individuels n'intéressent l'h istorien que s'ils ont eu reten tissement, valeur causale ... Bref, un fait est historiq ue quand il a une incidence sociale. On disti...
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La Sociologie. — Les diff�rents types d’explication en sociologie, et leur valeur.
CHAP ITRE XVII La Sociolo gie. -Les différents types d'ex plication en sociologie, et le�R vale�R I. - NAISSANCE ET ÉVOLUT ION DE LA SOCIOL OGIE. Le mot sociologie a été créé par Au'guste CoMTE (1798- I857) pour désigner la science positive (• ) des sociétés. A vrai dire, il eut d'abord l' intention d'appeler Physique sociale cette science nouvelle. Mais le savant belge Quételet ayant utilisé cette expression pour désigner ses propres recherches...
- L’acte volontaire. — Le d�veloppement de la volont�.
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Le probl�me politique. — La patrie. — La nation et ses conditions d’existence.
CHAPITRE XXXIV Le problème politique. -La patrie. - La nation et ses conditions d'existence. 1. - DÉFINI TIONS. La Nation, c'est une réunion d'hommes, habitant un même territoire et ayant souvent (mais pas toujours) une origine commune. C'est aussi, nous y reviendrons plus loin, un « principe spirituel "· L'État, c'est l'aspect juridique de la Nation. Nation et État ne sont pas deux réalités nettement séparables, bien sûr. Mais l'É tat, c'est la...
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L’�tat. — L’homme dans l’�tat.
CHAP ITRE XXXV L' État. -L'homme dans l'État. 1. - PRINCIP E DE L'ÉTAT. Donc, l'É tat, c'est bien la nation, mais considérée en tant que société organisée, ayant un gouvernement, des institutions, des lois. C'est une sorte de réalité transcendante par rapport à la masse sans cesse renouvelée des individus constituant un peuple, une nation ... L' État exerce un pouvoir et assume un certain nombre de fonctions : diplo matique s, militaires, judiciaires,...
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LA VOLONT� (cours de philo complet)
L'HABITUDE OGJ Quels sont le s ph éno~nèn es caract éristique• e t quels sont le s effets d e l'habitud e ? Nous sommes un ensembl e d'habitudes et on comprend - en faisant le tour de tout ce qui en nous est habitude - que l'ép aississement progressi f de ce réseau puisse obnubiler t oute liberté, toute sponta néité el toute adaptabilit é p our peu qu'on s'y laisse aller. Nietzsc he demandait à l'homme de secouer toutes ses habitudes...
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L’�TRE ET LA VALEUR - LE PROBL�ME DU MAL
L'~TRE ET LA VALEUR LE PROBLÈME DU MAL œ Qu 'est-ce qu'un e v aleur ? La valeur est- elle obj ective ou subj ec tiv e ? li nou s faut distinguer d'abord ''aleur des choses" el • valeur d es personne s • avant d'analy ser l'a!'le par leque l la vale u r est attri buée, ou l'action qui cr~e la valeur, ou qui la réalis~ . - I - La valeur des choses semb le être objective. Quand on cherc he la ,·aleur d'une chose, on découne générale...
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�TAT ET NATION : LA CIVILISATION
ÉTAT ET NATION L A C IV ILISA TI ON Nous avons vu comment se façonne la vie personnelle de chaque individu par son engagement loyal et sa prise de con science de responsabilité morale à chacun des niveaux structurel s de la société : f amille, profession, ent reprise. Il ne peut et ne doit s'ar rêter ou se • f ermer • à auc un de ces niv eaux • car si chacun apporte avec soi des chances d'épanouissement, chacun repré sen te aussi un...
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LA RESPONSABILIT� & LA SANCTION (cours de philo complet)
LA RESPONSABILITÉ LA SANCTION La valeur morale est une possibili té ofterte à chaque homm e et en ! o nction de laquelle il mesure le sens de son existence. A ce titre c hacun de nous est respon sable de la réalisation , ow de l'éc hec, de ce bie n que nous sommes, en t ant qu'h ommes, capable s de faire. Mais ce tte r esponsabilité - là est pour ainsi dire historiq ue (ce rtains diraient aussi • mé taphysi que •). Autr e chose est la r espo...
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LES TH�MES DE L’EXISTENCE MORALE : LES PRINCIPES ET LES VERTUS
LES THÈMES DE L'EXISTENCE MORALE LES PRINCIPES ET LES VERTUS Lorsque le suj et moral réfléchit sur les raisons de son action et sur les valeurs ou les vertus que son engagement exprime, il aboutit généralement à une valeur ou à une vertu qui lui semble détenir en puissance toute la moralité et être grosse d'une quantité Inépuisable d'actions morales. Ces thèmes de J'existence m orale sont prati quement aussi nombreux que les philosop...
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LA PERSONNALIT� (cours de philo complet)
LA PERSON N ALITÉ Avec la personnalité nous abordons la synthèse la plus haute de la vie psychologi que et le chapi tre où les termes et leurs définitions sont les plus variés et les plus obscurs. De nombreux passages des chapitres antérieurs (tests, conscience, mémoire, intelligence) ont trait à la personnalité. Nous ne feron s ici que classer ces notions en essayant d'y mettre de !"ordre. g) Co mm ent se déve lopp e la pe rsonnalité de l...
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�MOTIONS, SENTIMENTS ET PASSIONS
ÉMOTIONS, SENTIMENTS ET PASSIONS B Qu' est- ce qu 'un e ém o tion ? On appelle ainsi des troubles qui surgis sent dans le corps et la conscience à l'occasion de certaines situations vécues do nt l'émergen ce brusque bouleYerse notre monde habituel ou le cours de notre vie. Ainsi la peur, la colè re, le rire. A noter d'abord ce que Burloud appelle • la parenté des émotions dans le choc émotionnel •· Plus l'émer gence de la situation é...
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LE PROBL�ME DE LA LIBERT� - L’HOMME ET SA DESTIN�E
LE PROBL È ME DE LA LIBERT É L'HOMME ET SA DESTINÉE Bo$suet écrivait dans son • Traité du liure arbitr" • : • Plus je che rche en moi -même la raison qui me détermine, plus je sens que je n'en ai aucune autre que ma volonté ... Je sens par là clairemen t ma liberté. • I.e • sentiment vif in terne ' de la libert é, comme disa! t aussi Des cartes, nous montre sans doute que nous nous décidons sans contrainte, mais il ne s'ensuit p...
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LE PROBLEME MORAL - MORALE ET SCIENCE
PROBL ÈME LE MORALE MORAL SCIE N CE ET Morale, ou éthique, vient étymologiquement du latin mores (de mos, moris) et du grec i\6'1) (de i)6oç, ij6ouç) qui signifient les mœurs, les usages, les coutumes. Ge sens s'est conservé dans le terme de • moraliste • qui qualifie les écrivains analysant les mœurs ou habi tudes de vivre, d'agir ou de penser de la société de leur époque (ainsi La Bruyère, La Rochefoucauld, Vauvenargues,...
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LE R�FLEXE (cours de philo)
LE RÉFLEXE Nous avons déjà largement développé l'étude du réflexe à propos de l'instinct. JI suffira donc de compléter ici descrip tions et explications. œ Qu 'es t-ce qu'un réfle xe ? - I - Depuis Des cart es, la psychologie transmet le schéma de l' '' arc réfle xe ». SS : Surface sensorielle -na : ne rf aitérent - C : centre médullaire - ne : nerf eflérent - M : muscle -1 : l" neurone ; 2 : 2• neurone - A : cornes antérieures- P :...
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LA SOCI�T� (cours complet)
1 / 2 LA SOCIÉTÉ Toute s les scie n ces humai nes abordent d'une munièrc ou d'une a utr e le problème des rapp orts en tre individ u et socié té parce qu e l 'ho m me est il la fois consci ence perso nn~lle et ' anim al so cia l •, se lo n 111 fa meu se d éfinit ion o ' Aris tote . - 1 - Indi vidu et so cié té . L'indi vid ualité s'e s t progre ssiv ement d6ga gbe da la par ti c i pation social e , uniqu e mo de primitif d'existen ce e x cluan...