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BROWNING Elizabeth Barrett

BROWNING Elizabeth Barrett. Poétesse anglaise. Née à Coxhoe hall, Durham (Angleterre) le 6 mars 1806, morte à Florence (Italie) le 29 juin 1861. Enfant maladive, issue d'une famille nombreuse et riche, elle vécut de longues années à la campagne, puis à Londres, soumise à la tendresse tyrannique de son père, étudiant et traduisant les classiques tout en écrivant des poésies qui, publiées à partir de 1820, lui attirèrent l'amitié d'hommes tels que Wordsworth et Landor. Le recueil de ces poésies, publié en 1844, et divers essais en prose lui valurent une certaine notoriété, due en particulier au poème intitulé La Plainte des enfants. Elle continua néanmoins à mener une vie de recluse, jusqu'au jour où, en 1845, au terme d'une brève correspondance née d'une mutuelle admiration, elle fit la connaissance de Robert Browning. Celui-ci l'incita à défier les conventions sociales et la volonté paternelle, lui proposant de l'épouser en secret et de l'enlever. La révélation de cet amour inspira à Elizabeth ses célèbres Sonnets. Le couple s'établit en 1846 à Florence, où Elizabeth vécut le reste de ses jours dans un « suprême bonheur », entre son mari et son fils, qu'elle mit au monde en 1849. En 1851, le couple passa l'été en Angleterre; lors du voyage de retour, en traversant Paris avec Carlyle, les Browning firent connaissance avec George Sand et Joseph Milsand. Elle écrivit des poésies inspirées par le Risorgi-mento, par son admiration pour Napoléon III, et par des problèmes moraux, sociaux et politiques de l'époque : Les Fenêtres de Casa Guidi [1851]; Poésies avant le congrès [1860]. Elle publia en outre, en 1855, un long roman en vers : Aurora Leigh.

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