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ARGUMENT

Du latin argumentum, « preuve », « argument ». Raisonnement destiné à prouver ou à réfuter une proposition, une thèse.
ARGUMENT. n.m. (lat. arguere «mettre en lumière», «exposer», «démontrer»). ♦ 1° Sens général. Preuve, raisonnement à l’appui d’une thèse. ♦ 2° Sens particuliers, a) Argument ad hominem («pour tel homme»). Argument qui ne vaut que contre l’adversaire (par exemple se fonde sur une concession qu’il a faite, ou sur une inconséquence de sa part, ou sur un point particulier de sa doctrine, voire de sa personnalité), b) Argumentum baculinum («argument du bâton»). Argument des cyniques qui montre la réalité du monde extérieur en frappant le sol d'un bâton ; analogue à celui de Diogène qui prouva le mouvement en marchant ; repris plaisamment par Molière, dans le Mariage forcé, où Sganarelle bat le «docteur pyrrhonien» Marphurius à coups de bâton pour lui prouver qu'il existe, et réfuter ainsi son scepticisme. ♦ 3° Littérature. Abrégé d'une œuvre (littéraire, théâtrale, etc.) ou d'un exposé. «M. X présente à la Société de Philosophie les arguments suivants : ...» (suit le résumé de sa communication). ♦ 4° Logique et mathématique. Terme défini pouvant être substitué à une variable dans une fonction. ♦ 5° Autre sens particulier en mathématiques : inverse d'une fonction hyperbolique.

 
ARGUMENT
Raisonnement plus ou moins développé tendant à prouver ou réfuter une proposition ou une thèse. On nomme plus précisément argument en forme celui qui est conforme aux règles de la logique formelle, et argument ad hominem celui qui s’en prend à l’individu et non à ses idées.
ARGUMENT (n. m.) 1. — Toute proposition ou suite de propositions, de nature rationnelle ou empirique, invoquée pour ou contre une thèse. 2. — (Logique) Tout terme qui, dans une fonction propositionnelle de forme Fx, étant substitué à x, rend cette fonction vraie ou fausse, est un argument de la fonction. 3. —Argumentation : suite d'arguments au sens 1.


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