AMITIÉ
AMITIÉ, n.f. ♦ 1° Sens général. Inclination (sentiment) tendre pour une personne, distinguée de l'amour en ce qu'elle n’inclut pas de dimension sexuelle explicite ; souvent employé pour désigner de simples relations, ce terme, au sens strict, implique une préférence exclusive et réciproque ; ainsi, pour Montaigne : «Si l'on me presse de dire pourquoi je l'aimais (La Boétie), je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en répondant : Parce que c'était lui ; parce que c'était moi» (Essais, I, 27). ♦ 2° Aristote. Philia : qualité essentielle de l’être humain (avec l'intelligence) ; le lien d'amitié entre les hommes prend des formes très différentes. ♦ 3° Personnalisme moderne : Lien constitutif des consciences dans leur réciprocité essentielle. «Aimer, c'est vouloir l'autre comme sujet» (MADINIER).
Amitié Du latin amicitia, « amitié », « alliance ». Correspond au grec philia. Lien de sympathie et d’affection entre deux personnes, qui ne repose ni sur l’attrait sexuel ni sur la parenté. • Pour Aristote, l'amitié, conçue comme sentiment de bienveillance active et réciproque, est indispensable au bonheur. Amitié Elle se distingue de la camaraderie, car elle est plus intime. 1 L’amitié vue par les moralistes : Montaigne, Essais, I, 28; La Rochefoucauld, Maximes; Molière, Le Misanthrope. 2 Évocation d’amitiés vécues : Montaigne, Essais, I, 28 (La Boétie); Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée (Zaza); Pagnol, La Gloire de mon père. 3 Peintures littéraires de l’amitié, voir en particulier : Corneille, Rodogune (les jumeaux Séleucus et Antiochus); Racine, Andromaque (Oreste et Pylade); La Fontaine, Fables, VIII, 11; Les Deux Amis; Dumas, Les Trois Mousquetaires; Balzac, Illusions perdues (David Séchard et Lucien Chardon); Le Cousin Pons (Pons et Schmucke); Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes (Augustin Meaulnes et François Seurel); Duhamel, Salavin (Deux hommes); Romains, Les Hommes de bonne volonté (dallez et Jerphanion); Giono, Un de Baumugnes. AMITIÉ (n. f.) 1. — Inclination réciproque entre deux personnes. 2. — Pour les Grecs, forme spiritualisée des rapports humains ; pour Aristote, la justice est coextensive à l'amitié ; pour les stoïciens, attachement qu’ont les sages entre eux.Liens utiles
- Pour présenter un recueil des plus beaux poèmes français de toutes les époques, le critique littéraire Robert KANTERS écrit: Ce n'est pas un livre comme un autre dont vous venez de tourner les premières pages. C'est un jardin qui vous accueille, si vous le voulez, peuplé d'amis connus et inconnus. Quel est le meilleur des amis que vous reconnaîtriez dans ce jardin des poètes ? Faites-nous comprendre et partager votre amitié.
- Pour présenter un recueil des plus beaux poèmes français, le critique littéraire Robert Kanters écrit : « Ce n'est pas un livre comme un autre dont vous venez de tourner les premières pages. C'est un jardin qui vous accueille, si vous le voulez, peuplé d'amis connus et inconnus. » Quel est le meilleur des « amis » que vous reconnaîtriez dans ce «jardin » des poètes ? Faites-nous comprendre et partager votre amitié. ?
- • L'amitié
- On entend dire parfois que les personnages que nous présentent les pièces du passé sont hors du temps, que les valeurs qui règlent leur conduite (conception de l'honneur, de l'amitié, sens du devoir...) ne présentent plus d'intérêt pour un adolescent d'aujourd'hui. Partagez vous cet opinion ? Vous donnerez votre point de vue en vous fondant sur les personnages présents dans les textes étudiés et dans les oeuvres théâtrales que vous aurez lues ?
- Louis Antoine Fauvelet de Bourrienne1769-1834L'amitié qui le lie à Bonaparte se noue sur les bancs de l'école de Brienne, il le suivra en Italieet, à partir de 1797, sera son secrétaire intime.