Databac

ADULTÈRE

Dans l'Ancien Testament, l'adultère est un délit public interdit par la loi (Exode 20; Deutéronome 5) puisque le mariage rappelle l'alliance faite entre l'Éternel et son peuple. Selon les textes, une femme commet l'adultère lorsqu'elle a des rapports sexuels avec un autre homme que son mari, ou lorsqu'elle se prostitue. Violée dans les champs, une femme n'est pas condamnée, car ses cris éventuels ne peuvent être entendus. L'adultère peut être puni par la lapidation ou la crémation (Lévitique 20 ; Deutéronome 22 ; Genèse 38). Pour Un homme, les relations sexuelles avec une femme mariée ou fiancée sont considérées comme adultères (Exode 20, 17; Deutéronome 5,21) mais non lorsqu'il s'agit d'une femme non mariée ou d'une esclave. Le culte pour les dieux étrangers était considéré comme un adultère par les prophètes (Jérémie, Ézéchiel et Osée) qui le condamnaient de la même manière. Le Nouveau Testament donne à l'adultère une grande importance ; le Christ, dans le Sermon sur la Montagne déclare l'homme adultère pour le seul fait de regarder une femme avec convoitise (Matthieu 5). Cependant, Jésus met face à leur propre faute ceux qui veulent lapider une femme adultère, laquelle peut ainsi repartir libre (jean 8, 3-11).

Liens utiles