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tic

tic, contraction musculaire soudaine et fugace, involontaire mais consciente, ne survenant qu’à l’état de veille. Ce mouvement peut s’accompagner d’une émission verbale, également involontaire, parfois ordurière. La variété des tics est infinie (du visage, des épaules, du cou, aboiement, etc.). Pourtant, dans la plupart des cas, un seul geste domine, qui s’exagère dans les situations difficiles et peut se déplacer, mais se multiplie rarement. Le tic a toujours une signification latente (variable avec chaque individu), que l’analyse psychologique peut retrouver. Chez l’adulte, il accompagne régulièrement un état névrotique (le plus souvent obsessionnel). Chez l’enfant, il traduit l’insatisfaction affective (éducation « étouffante » ou trop rigide, rivalité fraternelle), la révolte contenue, l’anxiété et la culpabilité. Beaucoup de ces mouvements parasites disparaissent spontanément avec la croissance. Lorsqu’ils persistent chez les adolescents et les adultes, on peut essayer de les réduire par la thérapie comportementale, la relaxation ou la psychothérapie. La « maladie des tics » décrite par G. de La Tourette (1885), caractérisée par des mouvements involontaires et l’incoordination motrice accompagnée d’écholalie et de coprolalie, qui survient généralement entre 2 et 15 ans, pourrait avoir une origine organique.

TIC. Automatisme moteur conscient, rapide, spasmodique involontaire mais pouvant être transitoirement interdit par la volonté.