THALÈS DE MILET
Thalès de Milet
(Fin du viie-début du vie siècle av. J.-C.) Philosophe, géomètre et astronome grec. Le plus célèbre des « Sept sages », reconnu par Aristote comme l'initiateur de la philosophie ionienne, il aurait montré le premier (en s'enrichissant grâce à ses connaissances en météorologie) que le savoir a priori désintéressé est lui-même source de richesse. On lui attribue un certain nombre de découvertes en géométrie - dont il aurait ramené les premiers fondements d'Egypte : inscription du triangle dans le cercle, propriétés des triangles semblables, mesure de la hauteur d'un objet à partir de son ombre. Comme astronome, il aurait prédit une éclipse de soleil (- 585), ce qu’il dut sans doute au hasard, mais témoigne de la vérité de ses recherches dans ce domaine. ♦ Son système cosmogonique, dont l'influence fut considérable, admet que tout provient de l'élément aquatique, aussi bien la vie que les autres éléments. La Terre, disque trois fois plus large qu'épais, flotte sur un océan qui remplit la moitié d'une sphère l'entourant : au-dessus de l'eau s'agitent l'air et les nuées, au-delà de la sphère (percée de trous) il y a du feu. De telles conceptions dérivent sans doute de mythes antérieurs, mais Thalès aurait essayé d'en démontrer la validité - ce qui ferait de lui le précurseur d'une science rationnelle du monde.
Thalès, philosophe (Milet v. 624-v. 547 av. J.-C.). Nous ne savons rien de certain ni sur sa vie ni sur sa pensée, et, comme Socrate, il n’a jamais rien écrit. Il aurait acquis ses connaissances en astronomie et en mathématiques lors d’un séjour en Égypte. Il aurait ainsi prévu une éclipse de Soleil qui se produisit lors d’un combat entre les Mèdes et les Lydiens, sur les bords de l’Halys (act. Kizil Irmak), en Asie Mineure. Il voyait dans l’eau le principe de toute chose. C’est sur elle que reposerait la Terre, ce qui n’est jamais qu’une transposition de caractère rationalisant des anciennes cosmogonies orientales. Le monde était selon lui un tout, un et sphérique, et Dieu était l’intelligence organisatrice du monde à partir de l’eau. Il avait discerné la nature des éclipses qu’il disait produites lorsque la Lune passait entre la Terre et le Soleil. Il s’impose comme le premier penseur de caractère rationaliste et le fondateur de l’école de philosophie de Milet.
Thalès de Milet. Le plus ancien des philosophes grecs (première moitié du vie s. av. J.-C.) et l'un des Sept Sages. Célèbre pour ses compétences dans de nombreux domaines, y compris en politique, il est surtout connu comme l'un des fondateurs de l'astronomie et de la géométrie. Sa notoriété lui serait venue de ce qu'il aurait prédit une éclipse du soleil dans le courant de l'année 585 av. J.-C., éclipse qui eut lieu le jour de la bataille du Halys entre les Mèdes et les Lydiens ; néanmoins, les connaissances de l'époque ne permettaient pas de prévoir une éclipse à une latitude donnée. Ce qui semble moins sujet à caution est qu'il fonda la géométrie après avoir visité l'Egypte, en généralisant les techniques égyptiennes d'arpentage des terres. Pour Aristote, Thalès fut le premier à rechercher quel était le principe originel fixe (et donc divin) dont toute chose dérive par transformation et à affirmer que c'était l'eau. D'où sa sentence « les choses sont pleines de dieux ».
THALÈS DE MILET (Milet, v. 625-v. 547 av. J.-C.). Mathématicien et philosophe grec originaire de Milet. Aristote le considérait comme le premier des philosophes ioniens. À la fois mathématicien, astronome et physicien, il aurait en particulier rapporté d'Égypte et de Babylone les fondements de la géométrie.