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SUBALTERNATION / SUBALTERNE

SUBALTERNATION, n.f. Dans la langue d'Aristote et des scolastiques, dépendance d'une science par rapport à une autre. Par exemple, chez Aristote, dépendance de l'optique par rapport à la géométrie. Chez saint Thomas d'Aquin, dépendance de la théologie par rapport à la science que Dieu possède de lui-même et des hommes. C'est ce qui fait que la foi inclut une démarche d'intelligence, et même une démarche scientifique.

SUBALTERNE, adj. et n.m. (lat. sub «sous» et alternus «qui alterne»). I. Adjectif. ♦ 1° Logique formelle. Une des quatre formes d'opposition des propositions : celle dans laquelle l’opposition n'existe que sous le rapport de la quantité. On dit alors que les deux propositions sont subalternes. ♦ 2° Dans le cas qui vient d'être envisagé, si l'une des deux propositions est universelle, on dit que la seconde (qui est évidemment particulière) est subalterne de l'universelle. ♦ 3° Sens courant, a) Dans une organisation hiérarchique, se dit de ce qui est subordonné, ou des personnes qui sont subordonnées {un officier subalterne, une catégorie subalterne) ; b) D'importance secondaire. II. Substantif. La ou les personnes qui sont en position subordonnée {un subalterne).

SUBALTERNE, adj. et n. (du latin sub, «sous» et alter, «autre». Littéralement : «l’autre qui est en dessous». Comparer avec alter ego). Qui occupe une position hiérarchiquement inférieure; qui est subordonné à quelqu’un, qui en dépend. Un officier subalterne. Un subalterne doit le respect à son supérieur. Par extension, qui est secondaire, accessoire, quelconque. Un rôle subalterne. Une position subalterne. Des préoccupations subalternes.

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