simulation
simulation, imitation, dans un dessein utilitaire, d’un trouble somatique ou psychique. Faux malades, faux infirmes, les simulateurs espèrent une exonération de leurs responsabilités (pour échapper au travail, à l’armée, à des poursuites judiciaires) ou obtenir un bénéfice quelconque. Chez les hystériques, la simulation peut être involontaire et inconsciente, suscitée par les conflits intérieurs, exprimant des désirs refoulés.
SIMULATION, n. f. Sens général (péjoratif) : action de simuler, de feindre (des sentiments, des symptômes), de faire croire par des apparences trompeuses. Un dangereux simulateur. Sens technique : méthode qui consiste à représenter (au moyen de procédés électroniques) des phénomènes physiques ou économiques que l’on veut étudier. Dans ce sens, le mot «simulation» est neutre, et même positif : il ne s’agit pas de feindre la réalité pour tromper, mais au contraire de l’approcher à l’aide de modèles de plus en plus précis.
SIMULATION. C’est l’imitation dans un but intéressé d’un trouble organique, physiologique ou psychique. Cette imitation est appelée à assurer au simulateur un bénéfice pécuniaire (une pension), une dispense du travail, du service militaire, des poursuites judiciaires. La simulation, volontaire, se distingue de la production involontaire de certains signes pathologiques comme on les rencontre dans l’hystérie de conversion.