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Sadisme / SADOMASOCHISME

Sadisme Composante agressive de la pulsion sexuelle où la satisfaction est alors liée à la douleur ou à l’humiliation provoquée chez autrui. Au-delà du sadisme comme perversion nécessitant pour atteindre la satisfaction une douleur effective psychique ou physique infligée à autrui, Freud lui reconnaît une place dans de nombreuses manifestations, en particulier dans la sexualité infantile dont elle constitue une composante fondamentale.

SADISME

Substantif formé sur le nom du marquis de Sade, pour désigner une perversion ou une composante de la sexualité infantile, qui consiste à associer la souffrance (physique ou morale) de l’autre au plaisir sexuel.

En psychanalyse, le sadisme suppose le rôle de pulsions agres­sives qui sont la manifestation de la pulsion de mort dans la sexualité.

SADOMASOCHISME

Terme qui désigne l’association de tendances sadiques et de tendances masochistes.

Le sadomasochisme est un bon exemple du dualisme des pul­sions, de leur capacité à coexister avec leur contraire dans les tendances d’un même individu.

SADISME. Perversion sexuelle caractérisée par le plaisir qu’éprouve le sujet à faire souffrir ou à humilier son objet. La psychanalyse cherche les racines infantiles du sadisme et voit en lui une des composantes fondamentales de la vie pulsionnelle. Pour Mélanie Klein, le sadisme, concept auquel elle donne une grande extension, est lié à la pulsion de mort.

Le terme se réfère aux activités sadiques du marquis de Sade. Particularité de comportement qui voit dans la souffrance ou l’humiliation infligée à autrui la satisfaction sexuelle du sujet. La souffrance infligée peut être de nature physique ou morale. La psychanalyse voit dans le sadisme l’association entre l’instinct sexuel et l’instinct de destruction ou d’emprise appliquée au partenaire. Dans le masochisme, l’instinct de destruction est dirigé contre le sujet lui-même. Signalons que ce couple d’opposants peut exister chez un même sujet. On note des manifestations plus larvées du sadisme, expression d’une affectivité immature, infantile. Pour Adler, c’est l’instinct d’agression ou de domination associé à l’instinct sexuel que sous-tend le comportement du sadique.

SADO-MASOCHISME. Couple d’opposés fondamental dans la vie pulsionnelle. « Un sadique, écrit Freud, est toujours en même temps un masochiste, ce qui n’empêche pas que le côté actif ou le côté passif de la perversion puisse prédominer et caractériser l’activité sexuelle qui prévaut. » Dans cette perspective, dire que le masochiste est celui qui se trouve soumis au pouvoir d’un persécuteur sadique est une réduction grossière ; il s’opère entre le masochiste et le sadique un jeu subtil et, souvent, le masochiste est le maître d’œuvre d’une relation qu’il agence à sa guise. L’importance du couple sado-masochisme, il faut insister sur ce point, dépasse largement le plan des perversions ; il est constitutif de la vie pulsionnelle.

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