RÉVISIONNISME
RÉVISIONNISME, n. m. Sens général : position idéologique qui, dans le cadre d’une doctrine politique, préconise la révision (plus ou moins radicale) des dogmes fondateurs de celle-ci. Sens particuliers : • position de certains courants marxistes qui sont pour une révision des thèses révolutionnaires du marxisme, en fonction de l’évolution politique, sociale ou économique (voir Réformisme). • attitude de pseudo-historiens et de mouvements politiques d’extrême-droite qui nient le génocide des Juifs par les nazis, en remettant en cause l’existence des chambres à gaz dans les camps d’extermination.
RÉVISIONNISME, n. m. Sens général : position idéologique qui, dans le cadre d’une doctrine politique, préconise la révision (plus ou moins radicale) des dogmes fondateurs de celle-ci. Sens particuliers : • position de certains courants marxistes qui sont pour une révision des thèses révolutionnaires du marxisme, en fonction de l’évolution politique, sociale ou économique. • attitude de pseudo-historiens et de mouvements politiques d’extrême-droite qui nient le génocide des Juifs par les nazis, en remettant en cause l’existence des chambres à gaz dans les camps d’extermination.
RÉVISIONNISME
Au cours du XXe siècle, le terme « révisionnisme » a recouvert plusieurs sens. Il a qualifié l’évolution engagée par Eduard Bernstein (1850-1932) au sein de la social-démocratie allemande visant à adapter le marxisme pour transformer le capitalisme par des réformes successives faisant l’économie de la révolution. Dans les pays socialistes, les contestataires agissant au sein ou en marge du système politique et réclamant des réformes contre l’orthodoxie des partis communistes dirigeants ont également été qualifiés de « révisionnistes ». Cette acception du terme est proche de « dissidence ». Après le schisme sino-soviétique au début des années 1960, Pékin et les partisans des thèses chinoises ont dénoncé la direction soviétique comme « révisionniste ».
Dans le mouvement sioniste, le courant d’opposition animé par Vladimir Jabotinsky (1880-1940) est lui aussi appelé « révisionniste ».
Enfin, le terme « révisionnisme » désigne aussi la tentative de dégager des nouvelles interprétations dans le travail historique. Il a un temps été à tort utilisé pour qualifier les négateurs du génocide des Juifs que sont les négationnistes.
REVISIONNISME (n. m.) 1. — Pratique pol. qui, sous couvert d’adapter la théorie marxiste à la conjoncture, en dénature le caractère révolutionnaire.
2. — (Péj) Attitude intellectuelle d'historiens qui « révisent » l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, en niant notamment l'existence des chambres à gaz dans les camps de concentration nazis ou en minimisant l'ampleur de l'Holocauste.
RÉVISIONNISME Au cours du xxe siècle, le terme « révisionnisme » a recouvert plusieurs sens. Il a qualifié l’évolution engagée par Eduard Bernstein (1850-1932) au sein de la social-démocratie allemande visant à adapter le marxisme pour transformer le capitalisme par des réformes successives faisant l’économie de la révolution. Dans les pays socialistes, les contestataires agissant au sein ou en marge du système politique et réclamant des réformes contre l’orthodoxie des partis communistes dirigeants ont également été qualifiés de « révisionnistes ». Cette acception du terme est proche de « dissidence ». Après le schisme sino-soviétique au début des années 1960, Pékin et les partisans des thèses chinoises ont dénoncé la direction soviétique comme « révisionniste ». Dans le mouvement sioniste, le courant d’opposition animé par Vladimir Jabotinsky (1880-1940) est lui aussi appelé « révisionniste ». Enfin, le terme « révisionnisme » désigne aussi la tentative de dégager des nouvelles interprétations dans le travail historique. Il a un temps été à tort utilisé pour qualifier les négateurs du génocide des Juifs que sont les négationnistes.