RÉFLÉCHI / RÉFLÉCHISSANT
- RÉFLÉCHI, adj. (lat. reflectere « replier », « revenir en arrière »). ♦ 1° Psychologie : Attitude d'examen, de contrôle ; application de l'attention volontaire au fonctionnement de l'esprit pour en assurer la rigueur. Par opposition à « spontané ». ♦ 2° Résultat de cet effort d'examen et de contrôle (conscience réfléchie : conscience claire ; décision réfléchie : décision motivée et mûrie). ♦ 3° Qualité d'une personne qui contrôle bien l'exercice de sa pensée et de son activité.
- RÉFLÉCHISSANT, adj. Cet adjectif ne s'emploie qu'à propos de la pensée de Kant exprimée dans la Critique de la Faculté de juger (Introduction) : « La faculté de juger est en général le pouvoir de penser le particulier contenu sous l'universel. Si l'universel (la règle, le principe, la loi) est donné, alors la faculté de juger qui subsume le particulier sous l'universel est déterminante. (...) Mais si seul le particulier est donné, pour lequel la faculté de juger doit trouver l'universel, alors la faculté de juger est simplement réfléchissante. »
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- Bernanos donnait, à la question: Quel personnage de roman ou de théâtre vous est le plus sympathique ? La réponse suivante: Don Quichotte. Vous-même, en réfléchissant à ce que représente la notion de sympathie vis-à-vis des héros de fiction et en faisant appel à vos souvenir de lectures ou d'études, quel personnages de roman ou de fiction pourrez-vous citer ?
- Flaubert écrivait à l'un de ses amis : « une femme dessinée est une femme, voilà tout. L'idée est dès lors fermée, fermée et toute les phrases sont inutiles, tandis qu'une femme d'écrite fait rêver à mille femmes ». Reprendriez-vous cette boutade à votre compte ? Vous justifierez votre réponse en réfléchissant aux diverses façons dont la littérature et les autres arts représentent les êtres et les choses.
- En réfléchissant sur quelques exemples pris dans des oeuvres littéraires, vous commenterez cette formule de Fromentin : « Le bonheur réside dans l'égalité des désirs et des forces ». ?
- réfléchi.
- Bossuet, réfléchissant sur l'utilité de la lecture, écrit dans ses notes personnelles qu'elle «éclaire, éveille, fait chercher» ; Aragon écrit dans une étude sur Joë Bousquet : « Tous les livres se lisent comme on s'endort. [...] Le rêve de l'écrivain s'est substitué au vôtre, vous êtes pris... c'est le sommeil nommé lecture. » Quelles réflexions vous inspirent ces deux jugements opposés ?