22 résultats pour "grenadines"
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SAINT-VINCENT ET LES GRENADINES AU XXe SIÈCLE
SAINT-VINCENT ET LES GRENADINES AU XXe SIÈCLE Ce groupe d’îles caraïbes est un centre de tourisme (surtout pour les bateaux de plaisance dans les petites îles dépendantes des Grenadines). Aux bananeraies s’est ajoutée, à la fin du xxe siècle, la culture de la marijuana. Colonie britannique depuis 1763, Saint-Vincent et les Grenadines sont devenus indépendants en 1979. Le pays est gouverné de 1984 à 2000 par le Premier ministre James Mitchell (1931-), pionnier en 1972 de l’idée d’un tourisme ancr...
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Saint-Vincent et les Grenadines (1991-1992)
Saint-Vincent et les Grenadines (1991-1992) Le 14 octobre 1991, le Nouveau parti démocratique du sud des Grenadines a remporté les élections par 926 voix contre 165 au Mouvement pour l'unité nationale. 100 navires ont été transférés de "Yougoslavie" vers Saint Vincent, conséquence du conflit, la plupart venant de Croatie et Slovénie. Saint Vincent possède, avec 521 navires enregistrés, la première flotte de "pavillons de complaisance" des Caraïbes.
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Saint-Vincent et les Grenadines (1994-1995)
Saint-Vincent et les Grenadines (1994-1995) Le gouvernement a été fort critiqué pour son inaction face à l'important trafic de drogue, passant surtout par les petits îlets des Grenadines. La crise dans l'activité bananière, frappée en partie par une forte sécheresse, est restée grave et la production en 1994 (30 000 tonnes) a été la plus basse en dix ans. L'opposition s'est unifiée en octobre 1994 en créant le Parti travailliste unifié, dirigé par Vincent Beache et Ralph Gonsalves.
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Saint-Vincent et les Grenadines (1990-1991)
Saint-Vincent et les Grenadines (1990-1991( Le premier chef du gouvernement de Saint-Vincent et les Grenadines, Ebenezer Joshua, leader du Parti politique du peuple, est mort le 14 mars 1991. Au plan économique, il n'y a pas eu de nouveaux impôts, malgré une augmentation des dépenses de 7% en 1990. Les exportations de bananes sont passées de 65 684 tonnes à 79 586 tonnes, rapportant 105 millions de US dollars contre 87 en 1989. La première étape de la réforme agraire a été franchie avec le parta...
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Saint-Vincent et les Grenadines (2003-2004): Représailles américaines
Saint-Vincent et les Grenadines (2003-2004): Représailles américaines Le pays (et cinq autres de la région) a été privé, en juillet 2003, de l’aide militaire américaine pour avoir refusé de signer un accord bilatéral avec les États-Unis excluant de poursuivre des ressortissants américains devant la Cour pénale internationale (CPI). Les secteurs de la banane et des services financiers ont enregistré une baisse en 2003, mais le tourisme de croisière a augmenté. Le développement des Grenadines comm...
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Saint-Vincent et les Grenadines (1986-1987)
Saint-Vincent et les Grenadines (1986-1987) Malgré les efforts de diversification économique, la banane a assuré plus du tiers des revenus d'exportation de ce micro-État. Quelques-uns des trente-deux "cailloux" de l'archipel - en particulier Moustique, surnommée "la petite île des milliardaires" et Bequia - dotés de bonnes infrastructures hôtelières se sont spécialisés dans le tourisme "haut de gamme".
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Saint-Vincent et les Grenadines (1988-1989)
Saint-Vincent et les Grenadines (1988-1989) Les élections générales prévues pour octobre 1989 ont eu lieu le 16 mai. Le chef du gouvernement, John Mitchell, a été reconduit avec un nombre de sièges accru (15 sur 16 pour le New Democratic Party). La deuxième phase de la réforme agraire nécessite un investissement de 39 millions de dollars ; elle doit être réalisée avec l'aide des États-Unis et du Canada, l'aide japonaise allant à la pêche et celle de la France à l'électrification. A cause de l'at...
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Saint-Vincent et les Grenadines (1995-1996)
Saint-Vincent et les Grenadines (1995-1996) Le vice-Premier ministre Parnel Campbell a dû démissionner en septembre 1995 à cause d'une affaire de pots-de-vin. Cette crise et des accusations de trafic de drogue portées depuis l'étranger ont amené le Premier ministre sir James Mitchell à renoncer à se retirer avant les prochaines élections générales. Un grand projet de chantier naval et de marina touristique a par ailleurs été remis en cause, en février 1996, à la suite d'un conflit entre l'État e...
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Saint-Vincent et les Grenadines (1987-1988)
Saint-Vincent et les Grenadines (1987-1988) Le Premier ministre, James Mitchell, a mis de l'eau dans son punch. D'abord anti-américain, se méfiant de tout ce qui venait de l'étranger, il s'est ingénié depuis à attirer les touristes et à séduire les investisseurs du monde entier. Il est à la pointe du combat pour l'intégration politique des Caraïbes orientales. Il a consolidé le taux de croissance (4%), maintenu la production de bananes malgré le cyclone Emily, développé la riziculture, confirmé...
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Saint-Vincent et les Grenadines (1989-1990)
Saint-Vincent et les Grenadines (1989-1990) Le Premier ministre, James Mitchell, a annoncé une réorganisation des salaires du service public. Le programme de développement rural représente un coût total de 8,3 millions d'écus, couverts par le Fonds européen de développement, le Royaume-Uni, la Banque de développement des Caraïbes et l'État. De plus, St-Vincent a bénéficié d'une aide d'un million de livres du Royaume-Uni, pour 1990-1995, afin de construire des écoles, et de l'apport des États-Uni...
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Saint-Vincent et les Grenadines (1996-1997)
Saint-Vincent et les Grenadines (1996-1997) Des scandales ont continué à mettre en cause le gouvernement de Sir James Mitchell, et le ministre de la Justice, Carlyle Dougan, a été contraint à démissionner en août 1996 à cause d'une affaire de corruption liée à l'achat de terres. Son prédécesseur, un an auparavant, avait perdu son poste dans des circonstances similaires. Dans ce pays qui vit de la banane (65 % de son revenu) et du tourisme (en baisse en 1996), le PIB a progressé (+ 3,3 %) en 1996...
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Saint-Vincent et les Grenadines (1997-1998)
Saint-Vincent et les Grenadines (1997-1998) Le Premier ministre Sir James Mitchell (au pouvoir depuis 1984) a remporté de justesse sa quatrième victoire électorale successive, le 15 juin 1998. Le Parti travailliste unifié (ULP, opposition), profitant des scandales qui ont entaché le gouvernement, a gagné 9,3 % de suffrages de plus que le parti de J. Mitchell. Mais, en vertu du système électoral en vigueur, cela ne lui a valu que sept sièges au Parlement contre huit à la formation du Premier mini...
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Saint-Vincent et les Grenadines (1985-1986)
Saint-Vincent et les Grenadines (1985-1986) Les trente-deux îles de cet archipel maintiennent leurs productions traditionnelles (bananes, patates douces, noix de coco, coprah). Mais, suite à la perte des marchés américain et anglais, elles n'occupent plus le rang de premier producteur mondial de marante ("arrow-root"), féculent utilisé dans le conditionnement du papier employé pour les ordinateurs. Les autorités de Saint-Vincent se sont signalées en refusant de participer, à l'automne 1985, aux...
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Saint-Vincent et les Grenadines (1992-1993)
Saint-Vincent et les Grenadines (1992-1993) Le Premier ministre James Mitchell a renoué des relations diplomatiques avec Cuba et s'est entendu avec Sainte-Lucie et la Dominique pour défendre le marché bananier local vis-à-vis de la Communauté européenne. Le Fonds international pour le développement de l'agriculture (FIDA) a consenti un prêt de 2,2 millions de dollars pour aider les exportations. Une demande de prêt de 6 millions de dollars E.C. pour des projets d'adduction d'eau a par ailleurs é...
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Saint-Vincent et les Grenadines (1993-1994)
Saint-Vincent et les Grenadines (1993-1994) A l'issue des élections générales du 21 février 1994, le Premier ministre sortant James Mitchell est resté au pouvoir. Le Nouveau parti démocratique (au pouvoir) a remporté 12 sièges sur 15, les trois autres étant allés à la coalition formée du Parti travailliste de Saint-Vincent et du Mouvement pour l'unité nationale. Le budget 1993-1994 a prévu 184,6 millions de dollars EC de dépenses et 186 millions de recettes. Le gouvernement japonais a fait un do...
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Saint-Vincent et les Grenadines (2004-2005): Problèmes dinsécurité
Saint-Vincent et les Grenadines (2004-2005): Problèmes d’insécurité La criminalité croissante a menacé la paix de cette île qui dépend du tourisme de luxe, des services financiers et de l’exportation de bananes. Malgré les dégâts matériels lourds (10 % du PIB) causés par le passage du cyclone Ivan, en septembre 2004, ces secteurs ont tous progressé et le PIB a augmenté de 2,8 % au cours de la même année. Le pays reste le seul des Caraïbes autorisé à chasser la baleine (quatre par an).
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Saint-Vincent et les Grenadines (2001-2002): Contacts avec la Libye
Saint-Vincent et les Grenadines (2001-2002): Contacts avec la Libye Le Premier ministre, Ralph Gonsalves, s'est rendu en Libye en août 2001 avec ses homologues de Grenade et de la Dominique pour obtenir une aide globale de 21,5 millions de dollars É.-U. et un engagement du colonel Mouammar Kadhafi d'acheter une grande partie de leur importante production bananière. Un mois plus tard, R. Gonsalves, ancien militant de gauche, se rendait à La Havane pour signer un large accord de coopération. En fé...
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Saint-Vincent et les Grenadines (1999-2000): Accord électoral
Saint-Vincent et les Grenadines (1999-2000): Accord électoral Les élections générales ont été avancées de deux ans (selon le nouveau calendrier, elles devraient se tenir avant fin mars 2001), à la suite de manifestations et de grèves contre le gouvernement, dont la majorité au Parlement n'est que d'un siège, intervenues en avril-mai 2000. L'accord a été obtenu par la médiation des leaders politiques régionaux. En décembre 1999, la police, appuyée par les marines américains, a détruit plusieurs m...
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Saint-Vincent et les Grenadines (1998-1999): Révolte des producteurs de marijuana
Saint-Vincent et les Grenadines (1998-1999): Révolte des producteurs de marijuana Des centaines de paysans vivant de la culture de la marijuana (principale production de l'île avec la banane) ont protesté en décembre 1998 contre la destruction de leurs plantations par la police, soutenue par les États-Unis. La croissance économique (tourisme, secteur offshore, agriculture) a été de 4 % en 1998. L'ancien "gauchiste" Ralph Gonsalves a été élu en décembre 1998 chef du Parti travailliste unifié (ULP...
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Saint-Vincent et les Grenadines (2005-2006): Le Parti travailliste reconduit
Saint-Vincent et les Grenadines (2005-2006): Le Parti travailliste reconduit Le Premier ministre Ralph Gonsalves et son Parti travailliste de l’unité ont été reconduits aux élections législatives du 7 décembre 2005, obtenant 12 des 15 sièges au Parlement (résultat identique au scrutin de 2001) et 55 % des suffrages. L’économie, axée sur la banane, le tourisme et les services financiers, a progressé de 4,5 % en 2005, malgré une chute de 18 % des exportations de bananes. Les projets de mise aux no...
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Saint-Vincent et les Grenadines (2002-2003): Retrait de la «liste noire»
Saint-Vincent et les Grenadines (2002-2003): Retrait de la «liste noire» Dernier pays de la région figurant sur la liste noire de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) des États non coopératifs dans la lutte contre le blanchiment d'argent sale, cet archipel, ancienne colonie britannique, qui vit de l'exportation de bananes et du tourisme, en a été retiré en juin 2003. Le passage du cyclone Lili en septembre 2002, événement rare pour une île située dans la partie su...
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Saint-Vincent et les Grenadines (2000-2001): Alternance politique après dix-sept ans
Saint-Vincent et les Grenadines (2000-2001): Alternance politique après dix-sept ans L'ancien militant de gauche et universitaire Ralph Gonsalves est devenu Premier ministre après la victoire électorale, le 28 mars 2001, de son mouvement, le Parti travailliste unifié (12 sièges contre 3 au Parti démocratique nouveau - NDP). Sir James Mitchell (NDP), au pouvoir depuis 1984 et contraint de raccourcir le mandat de son gouvernement sous la pression des mouvements sociaux, avait cédé son poste de Pre...