PROSÉLYTE

PROSÉLYTE. n.m. (gr. prosêlutos «étranger nouvellement établi», «nouveau converti»). ♦ 1° Chez les Hébreux, les «prosélytes» étaient des païens qui s'étaient convertis à la religion juive (circoncis, rituellement purifiés), alors que les «craignant-Dieu», attirés par la foi monothéiste des juifs, observaient des pratiques juives, mais étaient restés non circoncis, et donc païens. ♦ 2° Sens général, aujourd'hui. Adepte nouveau d'une religion, voire d'une secte, d'un parti, etc. et qui fait du zèle.

PROSÉLYTISME, n. m. (de prosélyte, «nouveau converti» d’une religion, ou nouvel adepte d’une doctrine, d’un parti). Action ardente, zèle déployé pour répandre la loi, pour convertir, pour faire des «prosélytes». Le prosélytisme des premiers chrétiens, des missionnaires. Par extension, toute action militante et intensive consacrée au recrutement de nouveaux adeptes d’un mouvement, d’une doctrine. Le prosélytisme des jeunes étudiants communistes. Il n’est pas nécessaire de faire du prosélytisme pour inciter les travailleurs à prendre des congés.