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PRIAPE

PRIAPE. Dieu des jardins qui fut admis tard dans le Panthéon grec, venant probablement de Phrygie. Il passait pour le fils de Dionysos et d’Aphrodite, ou d’Hermès; mais il fut abandonné par sa mère en raison de sa laideur, car il avait un petit corps tordu et grotesque, doté d’un phallus énorme. Il fut élevé par des bergers, puis il rejoignit le cortège de Dionysos. Amoureux de la nymphe Lotis, il rampa une nuit vers elle, pendant son sommeil, mais juste au moment où il arrivait près d’elle, un âne se mit à braire et la réveilla; lorsqu’elle aperçut Priape, elle fut terrifiée et s’enfuit. Priape la poursuivit de près, et les dieux, pris de pitié pour la nymphe, la changèrent en un arbuste, le lotus. Depuis ce temps, Priape détesta les ânes et exigea qu’on les lui offrît en sacrifice. Une explication différente est donnée de sa haine pour les ânes : elle aurait pour origine une querelle avec un âne que Dionysos aurait doué de la parole, en récompense d’un service. La cause en était la taille respective de leur membre viril ; Priape eut le dessous et battit l’âne à mort.

Priape. Dieu de la fertilité, à l’origine honoré à Lampsaque sur l'Hellespont et dans cette région, où son culte avait une certaine importance. On disait qu’il était le fils de Dionysos et soit d’Aphrodite, soit d’une nymphe locale Son culte se répandit en Grèce pendant la période hellénistique (après 300 av. J.-C.), et de là en Italie. À Lampsaque, on lui sacrifiait des ânes qui, selon les Anciens, symbolisaient la luxure. En Italie, on l’adopta comme dieu des jardins, où l’on disposait souvent ses statues, le représentant comme une petite créature difforme avec un phallus énorme, qui faisait fuir les voleurs et les oiseaux, entre l’épouvantail et le gardien. Il était d’usage de composer de petits poèmes humoristiques ou des épigrammes qui étaient censés être inscrits (ou l’étaient réellement) sur ses statues.




PRIAPE Dieu des jardins probablement originaire de Phrygie, il entra tardivement dans le panthéon grec. Passant pour le fils de Dionysos, il fut abandonné par sa mère présumée (Aphrodite) en raison de sa grande laideur. Un grand contentieux l’opposait aux ânes, pour des raisons assez troubles dont l’origine pourrait être un contentieux avec Dionysos ou encore une aventure amoureuse contrariée par un braiment intempestif. Rancunier, le cruel exigeait qu’on lui sacrifie l’animal. Dernier détail, Priape était doté d’un sexe énorme, mais sa virilité était défaillante (d’où le nom de la maladie gênante du priapisme où l’érection est permanente mais sans plaisir ni émission séminale) ; souvent objet de railleries, il était pour son malheur considéré comme impuissant.