Praxitèle, statuaire et sculpteur
Praxitèle, statuaire et sculpteur (Athènes, dème d’Éresidæ, v. 390 av. J.-C.- v. 330 [?]). Fils de Céphisodote et petit-fils de Praxitèle l’Ancien, statuaires eux aussi, il fut l’un des plus grands artistes de la Grèce. On ne sait presque rien de sa vie, qui fut tout entière tournée vers la création artistique. De ses œuvres les plus connues, il n’est pas besoin de parler longuement, car l’Aphrodite de Cnide et l’Hermès d'Olympie ont été trop largement décrits pour qu’on ait à le refaire. Mais il ne faut pas oublier non plus l’Apollon Sauroctone (au lézard), le Satyre au repos et le Satyre verseur, pour ne citer que des œuvres dont nous possédons des copies. Tout l' « atticisme » de Praxitèle est versé dans ces ouvrages, qui ne sont pas des représentations spontanées, mais bien plutôt des idéalisations de sujets classiquement traités, travaillés et affinés par le génie de l’artiste. Le naturel est absent de ces créations, seule la beauté pure y domine ; les attitudes sont recherchées pour faire ressortir la grâce et l’élégance des personnages, mais elles sont parfaitement apprêtées et s’éloignent des attitudes réelles des mouvements de la vie. Il avait travaillé aussi le bronze. Ses sujets étaient presque toujours des personnages divins. On sait que ses marbres étaient peints par Nicias. C’est lui qui, le premier, représenta en sculpture la femme dans sa nudité, sous l’aspect de la célèbre Aphrodite qui lui fut commandée pour le temple de cette déesse à Cnide. Il eut deux fils, célèbres aussi dans le même art : Céphisodote et Timarchos.
Praxitèle. L’un des plus célèbres sculpteurs grecs, né à Athènes v. 390 av. J.-C. On considère comme son œuvre originale une statue qui a survécu jusqu’à aujourd’hui, presque intacte (certains pensent cependant qu’il s’agirait d’une copie hellénistique); elle fut découverte dans l’Héraion d’Olympie en 1877 et représente le dieu Hermès avec sur son bras Dionysos, jeune enfant. À part cette statue, il existe deux têtes de Praxitèle, et il est possible qu’un bronze représentant un jeune garçon, découvert au XXe siècle dans la mer près de Marathon, soit aussi son œuvre. Nous connaissons d’autres œuvres célèbres seulement par le biais des copies : l’Aphrodite de Cnide, des statues d’Éros, et un jeune garçon représentant Apollon Sauroctone («tueur de lézards»). La statue d’un satyre au repos a survécu à travers des copies plus nombreuses que pour n’importe quelle autre statue de l’Antiquité. Praxitèle, dans ses meilleures œuvres, témoignait de la tendance des sculpteurs grecs du IVe siècle à abandonner le style robuste et austère du Ve siècle au profit de modelés plus doux et plus fins, de la forme et de la sensation.
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