PLISNIER Charles
PLISNIER Charles. Ecrivain belge d’expression française. Né à Ghlin, près de Mons (Hainaut), le 13 décembre 1896, mort à Bruxelles le 17 juillet 1952. Encouragé, tout jeune encore, par Verhaeren, il fut tout à la fois poète et homme d’action avant de se vouer au roman. Inscrit comme avocat au barreau de Bruxelles, il se posa d’emblée, à l’instar de Barbusse, en admirateur fougueux de la révolution russe. On le vit alors participer à tous les congrès communistes tant en son pays qu’à l’étranger. En 1925, il devient directeur du Secours rouge international. Ayant par la suite (1928) fait état de la déception que lui causait son dernier voyage en Russie et affirmé ses sympathies trotskistes, il est exclu de ce fait à Anvers par le parti communiste. C’est alors qu’il commença à écrire : Faux-passeports. Retourné à ce monde bourgeois dont, d’ailleurs, il était issu, Plisnier garda jusqu’à sa mort la nostalgie de l’idéal dont il s’était fait le champion. Ce souffle révolutionnaire se manifeste dans son œuvre poétique. Citons : Eve aux sept visages (1919), La Guerre des hommes (1920), Brûler vif (1923), Prière aux mains coupées (1924), Fertilité du désert (1933), Périple (1936), etc. Dans Sacre (1938) et plus encore dans Ave Genitrix (1943) s’amorce un retour vers la foi catholique. Partisan du rattachement de la Wallonie à la France, Plisnier vint se fixer en France. En 1937, il obtint le Prix Concourt avec un recueil de nouvelles intitulé Faux-Passeports. Son œuvre de romancier comprend: Figures détruites (1932), L'Enfant aux stigmates (1933), Mariages (1936); un roman-fleuve, Meurtres (1939), chronique d’une famille bourgeoise, et Mères (1946-48). Signalons enfin un essai : Mesure de notre temps (1931). D’une vaste culture, Plisnier était un mystique en même temps qu’un homme de cœur. Son œuvre, quelque peu dédaignée dans les milieux littéraires, conserve de nombreux lecteurs.
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