PLANTAGENÊT

PLANTAGENÊT Surnom donné à Geoffroy le Bel, duc d’Anjou, il sera celui de la maison régnante d’Angleterre, en ligne directe, entre 1154 et 1399. Le sort de la part continentale (plus de la moitié du royaume de France, soit l’Anjou, le Maine, le Poitou, l’Aquitaine et la Gascogne, après l’hommage du comte de Toulouse) de l’empire constitué par son fils Henri II, après son mariage avec Aliénor d’Aquitaine et son accession au trône anglais, sera moins clair. Cette zone ne dépend pas, en effet, du roi d’Angleterre mais se trouve constituée de plusieurs entités fort diverses, dont le roi de France est suzerain et pour lesquelles la succession est aléatoire. Et de fait, l’accession au trône de France d’un monarque énergique et habile en la personne de Philippe II Auguste, et des héritiers anglais (Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre), qui ne sont pas à la hauteur, le feront voler en éclats. Le rêve continental des rois Plantagenêts restera cependant tenace, comme ils le montreront au cours de la guerre de Cent Ans.