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PHRÉNOLOGIE

PHRÉNOLOGIE, n.f. Théorie de Gall (1758-1828) selon laquelle les traits du caractère et les facultés intellectuelles se manifesteraient dans les «bosses» du cerveau, qui correspondraient elles-mêmes au développement des circonvolutions cérébrales (en fait, Gall parlait de craniologie, et c’est Auguste Comte qui utilisa le mot phrénologie à la suite de Spurzheim) ; théorie fausse et abandonnée.

PHRÉNOLOGIE

Théorie du médecin allemand F. J. Gall (1758-1828) d’après laquelle les fonctions du cerveau et leur localisation pourraient être étudiées par l’examen des saillies ou bosses du crâne où elles se traduisent. Aujourd’hui abandonnée, cette conception eut une certaine influence -notamment sur Auguste Comte, qui voyait dans le repérage des localisations cérébrales une des deux seules voies offertes à la psychologie (l’autre consistant à étudier l’influence du social sur la pensée) pour accéder à un statut scientifique.

phrénologie, théorie de F. J. Gall et G. Spurzheim d’après laquelle il existerait une relation étroite entre la forme du crâne, celle du cerveau et le développement des fonctions intellectuelles et morales. L’idée sur laquelle est fondée cette discipline est que les aptitudes et les fonctions mentales de l’homme sont localisées dans des zones spécifiques du cerveau. Selon leur importance, les parties cérébrales correspondantes se développeraient en proportion et modèleraient la forme du crâne : aux fonctions bien développées correspondraient des bosses (« bosse des mathématiques »...), aux dispositions déficientes des dépressions. Cette doctrine, qui ne repose sur aucune base scientifique, est aujourd’hui abandonnée.

phrénologie, théorie (de Gall et de Spürzheim) qui préconisait l'étude du caractère et des fonctions intellectuelles de l'homme à partir des « bosses » du crâne. — C'est à partir des renflements de la surface extérieure du crâne, dits « localisations phrénologiques », que Gall concluait à un développement proportionnel de certaines facultés psychiques : il remarquait notamment que les enfants les plus intelligents avaient une légère tendance à l'exophtalmie (les yeux assez fortement sortis des orbites), liée à un grand développement des circonvolutions frontales du cerveau. Cette théorie est aujourd'hui abandonnée et dépassée par la théorie des localisations cérébrales (liant, par exemple, la motricité à la circonvolution frontale ascendante, la vision au cortex occipital, etc.), qui est fondée sur des analyses anatomiques, psychologiques et pathologiques, et non simplement sur l'observation externe. Il ne faut pas confondre la phrénologie de Gall (théorie des « bosses ») avec la physiognomonie de Lavater, fondée sur l'étude des « traits » du visage et qui est plus psychologique que physiologique.




PHRÉNOLOGIE (n. f.) Théorie qui prétend reconnaître les facultés et instincts d’un individu à partir des caractères de sa boîte crânienne (Gall).

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