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Pénates

pénates. Dans la religion romaine, « les dieux qui habitent dans le cellier à provisions» (penüs} «provisions»), qui avaient leurs images dans l’atrium de chaque maison romaine et étaient considérés avec les lares comme les protecteurs de la maison. Il y avait aussi des penates pour l’Etat (penates publici, protecteurs de Rome) ; leur culte était rattaché au temple de Vesta. Selon Virgile, Énée les avait apportés en Italie depuis Troie. Pour Virgile, non seulement Rome et Troie avaient leurs pénates mais également Carthage, la cité dé l’ennemi haï. De même dans la IVe Géorgique, les abeilles, les plus humaines des créatures animales, « avaient leurs pénates et leur séjour fixe »; Le culte des pénates et des lares domestiques s’organisait autour du repas de la famille : on mettait une part de côté et on la jetait dans les flammes du foyer pour les dieux, et il y avait toujours sur la table une salière et de petites offrandes de fruits à leur intention. Un membre de la famille, revenant après une absence, saluait les pénates comme des êtres vivants faisant partie de la maison, le bâton du voyageur était peut-être suspendu à côté de leurs images. De manière générale, chaque événement important de la vie familiale donnait lieu à une prière aux lares et aux pénates.




PENATES (les} Divinités romaines du foyer dont le nom est parvenu jusqu’à nous, les Pénates, associés aux origines troyennes de Rome comme les « dieux d’Énée », furent assimilés aux Lares comme protecteurs du foyer. Servis par le chef de maison, les Pénates veillaient ainsi à la vitalité du feu domestique et à la consistance du garde-manger ! Plus tard, l’Etat romain les adoptera à l’échelon national en les plaçant dans le temple de Vesta, et en les considérant comme les anges-gardiens de la Nation toute entière, représentés cette fois comme deux guerriers assis, armés de lances, parfois associés aux Dioscures, Castor et Pollux.

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