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Zweig Stefan

Publié le 18/05/2020

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ZWEIG Stefan. Écrivain anglais, d’origine autrichienne. Né à Vienne le 28 novembre 1881, mort à Petropolis (Brésil), le 23 février 1942. Fils d’un riche industriel israélite, il put mener ses études en toute liberté, n’écoutant que son goût qui l’inclinait à la fois vers la littérature, la philosophie et l’histoire. L’atmosphère cosmopolite de la Vienne impériale favorisait chez le jeune Zweig la curiosité du vaste monde. Resté toute sa vie un infatigable voyageur, ayant parcouru à plusieurs reprises tous les pays d’Europe, il visita encore l’Amérique du Nord, le Mexique, Cuba, les Indes, Ceylan et l’Afrique, avant d’aller mourir à Rio de Janeiro. A la découverte des autres pays s’ajouta dès sa jeunesse la découverte des autres langues littéraires. Zweig fut traducteur avant d’être écrivain : il a rendu magnifiquement en allemand le lyrisme de Verhaeren, qui fut son ami intime, et, plus tard, a donné des versions de Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, etc. Il fit ses débuts avec de jolis poèmes où dominait l'influence de Hofmannsthal et de Rilke, Cordes d’argent [1900] et Les Guirlandes précoces [1907]. Passionné de théâtre, comme tout bon Viennois, il allait, les soirs de première, admirer les grands de l’époque, Hauptmann, Südermann, et se mit bientôt à écrire des drames : Tersites (1907), La Maison au bord de la mer [1911], mais son chef-d’œuvre scénique reste Volpone (1927). Lorsque éclata la guerre de 1914, Zweig, comme Romain Rolland en France, ne put se résigner à sacrifier aux nationalismes déchaînés la réalité supérieure de la communion spirituelle des élites par-dessus les frontières. La première tourmente mondiale fut la grande rupture de sa vie. Non seulement elle lui inspira de violentes protestations antimilitaristes, dans des drames comme Jérémie [1916] et L’Agneau du pauvre [1930], mais c’est elle encore qui fut à l’origine de ce souci constant de n’être pas dupe des valeurs morales factices d’une société en décadence, qu’on retrouvera à travers toutes ses nouvelles, qui doivent une grande part de leur lucidité à la psychanalyse de Freud. On citera en particulier Amok (1922), La Confusion des sentiments (1926), Les Heures étoilées de l’humanité [1928], Vingt-Quatre Heures de la vie d’une femme (1934), Impatience du cœur [1938], Brûlant secret [1938, tr. fr. 1945], La Pitié dangereuse (1939), etc. Tandis que dans ses œuvres d’imagination Zweig s’emploie à démasquer les vrais ressorts de la conduite morale, en soulignant l’importance des instincts et de la sexualité, il ne cessera dans ses œuvres de critique de rechercher un dialogue avec les plus grands et les plus divers esprits du passé. Il a interrogé tour à tour Stendhal et Balzac, Tolstoï et Dostoïevski, Freud et Mesmer, Dickens, Casanova, Hölderlin, Nietzsche : Trois Maîtres [1919], La Lutte avec le démon (1925), etc. A la même veine, mais d’une réalisation moins heureuse, appartiennent les nombreuses biographies romancées de Fouché, Marie-Antoinette, Marie Stuart, Magellan, etc. Peut-être est-ce à cette instinctive curiosité pour toute figure caractéristique ou pittoresque d’humanité que Zweig a dû d’échapper à la tentation du nihilisme qui l’a pourtant fortement menacé, ainsi que le révèle une œuvre comme Les Yeux du Frère éternel [1925]. Etabli à Salzbourg de 1919 à 1934, Stefan Zweig quitta l’Autriche à cette date et vint s’établir à Londres. Son départ n’avait aucun motif politique : l’écrivain voulait simplement se consacrer aux recherches exigées par la rédaction de Marie Stuart. Mais, inquiet sur l’avenir de l’Autriche, il resta en Angleterre et obtint en 1940 la citoyenneté britannique. Passé ensuite en Amérique, il résida pendant quelques mois dans la banlieue de New York, puis, en août 1941, décida de se fixer au Brésil, à Pétropolis. Ce nouveau séjour lui semblait agréable, mais Zweig, qui croyait voir sombrer l’Europe, était déjà complètement désespéré. Il allait bientôt s’empoisonner en compagnie de sa seconde femme, Elisabeth, une jeune secrétaire qu’il avait épousée en Angleterre. Il venait juste d’achever son autobiographie, Le Monde d’hier [1948].

« \HDLN0000100104 \LINK0029400305PE_0474T Zweig Stefan Écrivain autrichien * 28.11.

1881, Vienne + 23.2.1942, Petropolis, Rio de Janeiro (Brésil) Romancier, poète et essayiste de renommée internationale, Zweig est l’un des écrivains de langue allemande les plus traduits dans le monde.

Poète dans une veine proche de celle de Hugo von Hofmannsthal, traducteur de Mallarmé et de Baudelaire, il donne sa pleine mesure dans ses oeuvres de fiction, centrées sur l’analyse psychologique.

Les nouvelles "Amok" (1922) et "la Confusion des sentiments" (1927), de même que le roman "La Pitié dangereuse" (1938) sont des classiques du genre.

Entre les deux guerres, la foi de Zweig dans les possibilités d’action politique des intellectuels vacille devant la montée du national-socialisme.

Au travers de la célèbre nouvelle "La Partie d’échecs" (1943), il exprime un refus sans équivoque, mais apolitique, du système fasciste.

La psychologie inspire et motive également ses essais ("Heures glorieuses de l’humanité", 1927) et ses portraits d’hommes de lettres ("Combat avec le démon", 1925 ou "Trois Poètes de leur vie", 1928).

Emigré en Grande-Bretagne en 1934, Zweig part quatre ans plus tard pour les États-Unis, puis pour le Brésil, où il se donne la mort avec sa femme par désespoir face à l’effondrement intellectuel de l’Europe. 1. »

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