Zola Germinal
Publié le 23/05/2020
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Émile Zola (1840-1902)
Une enfance difficile
Né à Paris dans le milieu bourgeois en 1840, Émile Zola devient orphelin de père très
tôt.
Arrivé à Aix, il étudie dans une pension où il se lie d’amitié avec le futur peintre
Paul Cézanne.
En 1858, de retour à Paris, il affronte les premières difficultés (échec
au baccalauréat, problèmes financiers et déboires amoureux) mais rentre à la librairie
Hachette, en tant que commis, puis au service de la publicité à partir de 1862.
Du journaliste au romancier
À partir de cette date, Zola approfondit sa passion d’homme de lettres grâce à sa
position, à ses amitiés avec les peintres à la mode (Pissaro, Monet, Renoir, Sisley ou
Manet) ou avec les écrivains (Flaubert), à ses articles qui défendent les premières
peintures impressionnistes, aux salons politiques hostiles au IInd Empire et à ses
lectures (Bernard, Comte, Taine, Marx).
Son premier roman, Thérèse Raquin, sort en
1867 connaît immédiatement le succès.
Il travaille alors à l’œuvre de sa vie, la série
des Rougon-Macquart.
Les premiers tomes paraissent à partir de 1870 sans rencontrer
de succès, jusqu’à L’Assommoir applaudi par le public et la critique en 1877.
Il
s’affirme alors comme le chef de file du naturalisme, théorise le courant dans Le
roman expérimental (1880) et réunit ses disciples dans ses Soirées de Médan.
Malgré
l’énorme travail documentaire que demande chaque roman, il continue à publier un
volume par an jusqu’en 1893, date de parution du dernier livre de la série, Le docteur
Pascal.
Une plume devenue politique
Après avoir terminé son œuvre romanesque, il se consacre à la littérature politique,
avec la publication des Trois Villes, puis en prenant publiquement la défense de
Dreyfus dans le célèbre article J’accuse, publié le 13 janvier 1898 sur L’Aurore.
Condamné au nom de la raison d’état, il est contraint à l’exil en Angleterre où il reste
onze mois.
Il meurt en 1902 de façon accidentelle et mystérieuse.
Sa dernière œuvre,
Les Quatre Evangiles, hymne au progrès humain, reste inachevée.
Une foule
immense est présente à son enterrement.
Le chef de file du naturalisme
Imprégné de ses lectures scientifiques, Zola conçoit la littérature comme le moyen de
montrer la société de façon objective.
C’est ainsi que, comme Balzac, il entreprend de
la décrire sous les traits d’une famille, mais il en projette la généalogie avant d’écrire
car c’est par l’observation et l’expérimentation qu’il souhaite étudier les
conséquences de l’hérédité et du milieu social sur l’individu.
Deux forces opposées et
simultanées caractérisent l’homme et la société chez Zola: d’une part, l’idée de
progrès et d’ascension sociale et d’autre part, l’impression d’une société
inexorablement en déclin.
La lutte pour la survie, parallèle à celle décrite par Darwin,
prend la forme d’un combat entre les classes, à l’instar de Marx, mais, comme Taine,
il voit dans le patrimoine héréditaire, le milieu social et le moment historique les
facteurs pouvant influencer les individus..
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