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Zola, Germinal, 1ère partie. chapitre 4: commentaire

Publié le 17/05/2020

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« Zola, Germinal, 1ère partie.

chapitre 4: commentaire Emile Zola était un écrivain et romancier qui a vécu la majeur parti de sa vie au 19ème siècle.

Il était considéré comme le chef de file du naturalisme.

Ainsi pour queson ouvrage Germinal décrive de la façon la plus réaliste possible la mine, il est allé descendre dans une des fosses du Nord-Pas-De-Calais.

Dans son romanGerminale publié en 1885, et qui est le 13ème de la série des Rougon-Macquart, Emile Zola dénonce les conditions de vie très durs et déplorable des mineurs aux19ème siècle.

Le chapitre 4 de la première partie est révélateur de ces difficiles conditions de travaille.

Dans ce chapitre Zola fait une description réaliste du métierde mineur et nus plonge au plus près de Maheu et des autres mineurs.

Il convient alors de se demander si ce tableau réaliste n’a-t-il pas aussi une valeur symbolique ?Nous verrons que le romancier fait une description réaliste de la vie de ces mineurs puis qu’au delà de la valeur documentaire, Zola donne un caractère symbolique àcette description. I) Le réalisme de la description a) description précise d’un métierLa description du métier de mineur a d’abord une valeur documentaire et Zola emploie des thermes techniques comme « havage » et « rivelaine ».On peut visualiser la scène grâce aux indices spatiaux, on apprend ainsi que « en haut, la température montait jusqu’à 35 degrés » et que « au-dessus de lui, à quelquecentimètres de son visage ruisselait de l’eau »Les mineurs travaillent dans les « ténèbres » et dans le « noir ».

De plus ils entendent des « bruits sourd », et respirent du « gaz ».Le travaille de mineur nécessite de l’endurance et une certaine force physique pour donner de « grand coups ». b) les dangers de ce travail dont les conditions sont inhumainesChamps lexicaux de la chaleur et de l’humidité.Pour les mineurs les conditions sont insupportables mais ils risquent aussi leur vie, car il pèse sur eux la menace de l’inondation et le coup de grisou comme le rappelces deux champs lexicaux. c) travaille de forçat présenter comme un suppliceLe métier de mineur est un travaille de forçat présenter comme un « supplice », ils sont comme punis d’avoir commis un « crime ». d) la lutte acharné et courageuse des mineursMaheu est courageux car malgré la « goutte » qui « battaient sa face », ne « voulait pas lâcher son havage ».

L’ensemble des mineurs sont courageux car « toustapaient » Cependant, au-delà de la valeur documentaire le romancier donne une valeur symbolique. II) La valeur symbolique a) la descente aux enfersOn a d’abord l’impression de rentrer dans un autre monde « d’un noir inconnue », qui est envahit par « les ténèbres ».Les mineurs semblent enfermer dans une « nuit profonde ».Cet univers semble peupler de « formes spectrales » : déshumanisation, ils semblent peupler un véritable enfers condamné à un « supplice » éternel.

(effacement desrepères temporels : « sans relâche »).

De plus dans la mine « la température montait », « l’étouffement à la longue devenait mortel », la « pesanteur de l’air » et « l’airmort ».

(Sont des références symboliques aux enfers).Cette atmosphère semble d’autant plus inquiétante qu’ « on ne distinguait rien » b) la nature personnifié et hostilePar ailleurs dans cet extrait la nature est représentée sous ses 4 formes : « l’air », « l’eau », « la terre » et feu avec « des points rougeâtres ».

Cependant, elle semblepersonnifié d’une manière la rendant hostile et méchante en vers les mineurs.

Les mineurs étaient « étouffés par l’air » qui ne circulait pas.

L’auteur montre aussi parle biais de la personnification « les gouttes, battaient sa face, s’écrasaient, claquaient sans relâche » sont agressives.

La terre représenter par le charbon agit égalementcontre les mineurs car « les poussières pesantes de charbon pesaient sur leurs yeux ».

Le feu représenter par des points rougeâtres semble aussi être agressif carMaheu qui avait « fixer sa lampe à un clou, lui chauffait le crâne et achevait de lui brûler le sang ». c) une déshumanisationAu sein de cette nature, l’homme n’est qu’un objet violement « secoué entre les deux roches ».

Il est assimilé à des « formes spectrales » et à des bêtes qui « grognent».Ce ne sont plus des êtres humains à part en tiers mais des membres d’un groupe.Ils sont assimiler à leurs outils par le billais de la personnification « les rivelaines tapaient ».

L’homme est réduit à l’état d’animale ou de machine car « pas uneparoles n’étaient échanger ». CONCLUSIONEn définitive, dans ce passage, situé dans les premières pages du roman, Zola se livre donc à une description réaliste du métier de mineur, attentif à dépeindre celui-ci et ses conditions de travail.

Mais il donne également à son texte une fonction symbolique: engloutis par le ventre de la terre, happés par une Nature hostile, cesouvriers sont déshumanisés, aliénés par leur labeur.

C'est un sentiment d'injustice qui touche le lecteur lisant ces lignes: les mineurs sont effectivement exploités pard'autres, par ceux qui profitent de cette « houille-cristal ».

Mais ces hommes ne seront pas toujours aveuglés par l'eau ou le gaz.

Dans la révolte et la lutte pour desconditions de vie meilleur naîtra la conscience d'appartenir à une classe sociale.

Et c'est ainsi que l'on peut comprendre le titre choisi par Zola.. »

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