yo
Publié le 08/12/2021
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Lefebvre
Thomas
Devoir-Maison
Histoire
À la sortie de la seconde guerre mondiale , la France doit se reconstruire et panser ses blessures , dans les mois et les années qui suivent la fin de la guerre les personnes s’expriment , ce sont les mémoires de la guerre. Les mémoires sont des souvenirs individuels ou collectifs. Ces mémoires sont subjectives puisqu’elle dépendent de la ou du groupe de personnes qui en témoigne , ces mémoires tendent donc à sélectionner les éléments avantageux pour la personnes ou la communauté qui exprime cette partie de l’histoire. Différentes mémoires ont été exprimées à travers le temps . Nous verrons comment ces mémoires ont évoluées en fonction du temps de 1944 jusqu’à nos jours.
Nous nous appuierons sur deux documents , le 1er est l’extrait d’un discours du général Charles de Gaulle à l’hôtel de ville de Paris , le 25 Août 1944. Le 2ème document est un extrait du livre « La mémoire désunie. Le souvenir politique des années sombres de la Libération à nos jours » de Olivier Wieviorka.
À la sortie de la guerre la France est brisée , dans tout les sens du terme , que ce soit économiquement ou moralement. La France à besoin d’être réunifiée , de redorer son blason. Lors du discours du document 1 le Général de Gaulle dit : « La France toute entière […] la seule France » cette phrase parle d’une France unifiée , une France forte , tandis que la France pendant la seconde guerre mondiale était divisée en plusieurs morceau par exemple avec les Pétainiste et la résistance. Le fait d’oublier les erreurs de la France pendant la seconde guerre mondiale , est le mythe résistancialiste . Deux mémoires y participent grandement : - La mémoire Gaulliste qui tentera de réunifier la France à travers de grandes figures , des héros , comme il est dit dans le document 2 : « Jusqu’en 1969 […] Shoah » . Comme Jean Moulin (parachuté en France pour unifier les mouvements de résistance intérieurs , mais arrêté et torturé à mort par Klaus Barbie) , cela avait pour but de donner une certaine image de la France au peuple Français celle d’un pays ayant fait face à l’ennemi complètement uni. Pour cela de grands événements sont organisés pour ces personnages importants et héroïques , comme pour le transfert des cendres de Jean Moulin jusqu’au Panthéon. Pendant la commémoration Jean Moulin est décrit comme un véritable héros (par exemple par André Malraux). La mémoire Gaulliste à aussi pour but de faire oublier les erreurs de la France , par exemple le régime de Vichy qui « déchirera » la France contredisant l’idée de De Gaulle qu’il exprime dans son discours celle d’une : « France qui se bat , de la seule France » puisque le régime de Vichy conduit par le maréchal Pétain à collaborer avec le régime nazi sur plusieurs plans , par exemple militaire (en fournissant des soldats ou des armes).
La mémoire de De Gaulle essaye aussi de faire oublier les conflits intérieurs à la France, le Général dit : « libéré par son peuple avec le concours des armées de la France , avec l’appui de la France tout entière » cette phrase tente de faire oublier le fait que beaucoup de résistants ont été torturés , fusillés par des soldats ou policiers Français forcés par le régime de Pétain. Ces mémoires furent mes premières à émerger après la guerre mais nous verront que les mémoires vont évoluer.
Vers les années 70 de nouvelles mémoires émergent. En effet les langues commencent à se délier grâce au temps qui a permit aux victimes de la guerre de pouvoir s’en remettre un minimum et de pouvoir avoir accès aux archives par exemple du régime de Vichy. Puisqu’il y à une mémoire juive qui va être racontée ( à cause d’une possible destruction de l’État Juif , l’Israël ) et qui commencera à être prise au sérieux à partir de certains procès de haut-dignitaires Nazis comme Eichmann , comme il est dit dans le documents 2 : « Désormais , elle agrège de plus sombre réalités » en effet la mémoire juive va raconter les vérités des camps de concentrations et de la vie qui y était menée ce qui effacera largement le mythe résistancialiste , laissant place aux vérités dérangeantes. La mémoires des Juifs n’est pas la seule mémoire de déportés , puisque les résistants Français vont aussi raconter leurs histoire ce qui finira de détruire le mythe résistancialiste puisqu’il mettra définitivement jour à la coopération entre l’Allemagne et le régime de Vichy . Il est dit dans le document 2 : « niant l’incidence de Vichy et de la spécificité de la Shoah » puis plus loin « découvrant le sort que le nazisme et son allié vichyste réservèrent au juifs vivant dans l’Hexagone entre 1940 et 1944 » , puisque en effet quand les déportés commencèrent à raconter les histoires des camps , certains juifs étaient Français ce qui mettait en évidence la politique antisémite que le Pétain appliquée à la France puisqu’au début de la coopération les juifs de France furent recensés pour pouvoir être déportés plus facilement dans le futur. Le document 2 dit : « confondant dans la barbarie Nazie les destins tragiques du déporté , du prisonnier voire du requis. Les temps nouveaux invitent à la distinction » en effet après la libération des camps de concentration ou d’extermination tout les rescapés ne furent pas traité forcement de héros par exemple les juifs furent plutôt perçuent comme de simples victimes sans être courageux ou peut importe , les prisonnier (résistants par exemple) furent mieux accueillis , mais les « requis » , les travailleurs forcés (du STO) , apparurent aux yeux des autres Français comme des traîtres , des collaborateurs. De nos jours la guerre est loin mais nous continuons à entretenir une certaine mémoire de la guerre tentant de commémorer les victimes de la guerre ( avec le mémorial de la Shoah ou des jours comme le 16 juillets) et en ne cachant plus nos erreurs du passé mais en essayant de les expliquer , avec la théorie du bouclier et de l’épée ( expliquant que Pétain aurait jouer le rôle du bouclier pour éviter une invasion pour violente de la France en attendant la résistance armée de De Gaulle , l’épée).
Pour conclure nous pouvons dire que au fur et mesure du temps les mémoires ont évolués vers une vérité dérangeante plutôt qu’un mensonge réconfortant. Mais tout en tentant de s’excuser de nos erreurs et de les réparer. Malheureusement les documents ne permettent pas de parler de toutes les mémoires de cette guerre. Peut être d’autre points de vue (tel celle des troupes coloniales) nous permettrait d’avoir un autre regard sur la guerre.
Lefebvre
Thomas
Devoir-Maison
Histoire
À la sortie de la seconde guerre mondiale , la France doit se reconstruire et panser ses blessures , dans les mois et les années qui suivent la fin de la guerre les personnes s’expriment , ce sont les mémoires de la guerre. Les mémoires sont des souvenirs individuels ou collectifs. Ces mémoires sont subjectives puisqu’elle dépendent de la ou du groupe de personnes qui en témoigne , ces mémoires tendent donc à sélectionner les éléments avantageux pour la personnes ou la communauté qui exprime cette partie de l’histoire. Différentes mémoires ont été exprimées à travers le temps . Nous verrons comment ces mémoires ont évoluées en fonction du temps de 1944 jusqu’à nos jours.
Nous nous appuierons sur deux documents , le 1er est l’extrait d’un discours du général Charles de Gaulle à l’hôtel de ville de Paris , le 25 Août 1944. Le 2ème document est un extrait du livre « La mémoire désunie. Le souvenir politique des années sombres de la Libération à nos jours » de Olivier Wieviorka.
À la sortie de la guerre la France est brisée , dans tout les sens du terme , que ce soit économiquement ou moralement. La France à besoin d’être réunifiée , de redorer son blason. Lors du discours du document 1 le Général de Gaulle dit : « La France toute entière […] la seule France » cette phrase parle d’une France unifiée , une France forte , tandis que la France pendant la seconde guerre mondiale était divisée en plusieurs morceau par exemple avec les Pétainiste et la résistance. Le fait d’oublier les erreurs de la France pendant la seconde guerre mondiale , est le mythe résistancialiste . Deux mémoires y participent grandement : - La mémoire Gaulliste qui tentera de réunifier la France à travers de grandes figures , des héros , comme il est dit dans le document 2 : « Jusqu’en 1969 […] Shoah » . Comme Jean Moulin (parachuté en France pour unifier les mouvements de résistance intérieurs , mais arrêté et torturé à mort par Klaus Barbie) , cela avait pour but de donner une certaine image de la France au peuple Français celle d’un pays ayant fait face à l’ennemi complètement uni. Pour cela de grands événements sont organisés pour ces personnages importants et héroïques , comme pour le transfert des cendres de Jean Moulin jusqu’au Panthéon. Pendant la commémoration Jean Moulin est décrit comme un véritable héros (par exemple par André Malraux). La mémoire Gaulliste à aussi pour but de faire oublier les erreurs de la France , par exemple le régime de Vichy qui « déchirera » la France contredisant l’idée de De Gaulle qu’il exprime dans son discours celle d’une : « France qui se bat , de la seule France » puisque le régime de Vichy conduit par le maréchal Pétain à collaborer avec le régime nazi sur plusieurs plans , par exemple militaire (en fournissant des soldats ou des armes).
La mémoire de De Gaulle essaye aussi de faire oublier les conflits intérieurs à la France, le Général dit : « libéré par son peuple avec le concours des armées de la France , avec l’appui de la France tout entière » cette phrase tente de faire oublier le fait que beaucoup de résistants ont été torturés , fusillés par des soldats ou policiers Français forcés par le régime de Pétain. Ces mémoires furent mes premières à émerger après la guerre mais nous verront que les mémoires vont évoluer.
Vers les années 70 de nouvelles mémoires émergent. En effet les langues commencent à se délier grâce au temps qui a permit aux victimes de la guerre de pouvoir s’en remettre un minimum et de pouvoir avoir accès aux archives par exemple du régime de Vichy. Puisqu’il y à une mémoire juive qui va être racontée ( à cause d’une possible destruction de l’État Juif , l’Israël ) et qui commencera à être prise au sérieux à partir de certains procès de haut-dignitaires Nazis comme Eichmann , comme il est dit dans le documents 2 : « Désormais , elle agrège de plus sombre réalités » en effet la mémoire juive va raconter les vérités des camps de concentrations et de la vie qui y était menée ce qui effacera largement le mythe résistancialiste , laissant place aux vérités dérangeantes. La mémoires des Juifs n’est pas la seule mémoire de déportés , puisque les résistants Français vont aussi raconter leurs histoire ce qui finira de détruire le mythe résistancialiste puisqu’il mettra définitivement jour à la coopération entre l’Allemagne et le régime de Vichy . Il est dit dans le document 2 : « niant l’incidence de Vichy et de la spécificité de la Shoah » puis plus loin « découvrant le sort que le nazisme et son allié vichyste réservèrent au juifs vivant dans l’Hexagone entre 1940 et 1944 » , puisque en effet quand les déportés commencèrent à raconter les histoires des camps , certains juifs étaient Français ce qui mettait en évidence la politique antisémite que le Pétain appliquée à la France puisqu’au début de la coopération les juifs de France furent recensés pour pouvoir être déportés plus facilement dans le futur. Le document 2 dit : « confondant dans la barbarie Nazie les destins tragiques du déporté , du prisonnier voire du requis. Les temps nouveaux invitent à la distinction » en effet après la libération des camps de concentration ou d’extermination tout les rescapés ne furent pas traité forcement de héros par exemple les juifs furent plutôt perçuent comme de simples victimes sans être courageux ou peut importe , les prisonnier (résistants par exemple) furent mieux accueillis , mais les « requis » , les travailleurs forcés (du STO) , apparurent aux yeux des autres Français comme des traîtres , des collaborateurs. De nos jours la guerre est loin mais nous continuons à entretenir une certaine mémoire de la guerre tentant de commémorer les victimes de la guerre ( avec le mémorial de la Shoah ou des jours comme le 16 juillets) et en ne cachant plus nos erreurs du passé mais en essayant de les expliquer , avec la théorie du bouclier et de l’épée ( expliquant que Pétain aurait jouer le rôle du bouclier pour éviter une invasion pour violente de la France en attendant la résistance armée de De Gaulle , l’épée).
Pour conclure nous pouvons dire que au fur et mesure du temps les mémoires ont évolués vers une vérité dérangeante plutôt qu’un mensonge réconfortant. Mais tout en tentant de s’excuser de nos erreurs et de les réparer. Malheureusement les documents ne permettent pas de parler de toutes les mémoires de cette guerre. Peut être d’autre points de vue (tel celle des troupes coloniales) nous permettrait d’avoir un autre regard sur la guerre.