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Yasunari Kawabata

Publié le 09/12/2021

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Né à Osaka, Yasunari Kawabata se trouva très tôt orphelin de père et de mère et perdit successivement ses grands-parents et sa soeur aînée. Cette enfance triste et isolée exerça une profonde influence sur son caractère déjà sensible et sur sa santé délicate et développa son goût de la tendresse, de la pureté et de la beauté qui domine toute son oeuvre Ayant achevé ses études à l'Université impériale de Tokyo, il fonda, en 1924, avec quelques amis, une petite revue : "le Temps littéraire et artistique" (Bungei jïdai). Sous l'influence d'écrivains français et particulièrement de Paul Morand qui leur apprit à remplacer "la logique de la raison" par "celle de la sensibilité", ces jeunes écrivains, groupés autour de cette revue, formèrent "l'école de la sensibilité nouvelle". Mais tout en subissant l'influence occidentale, Kawabata resta fidèle aux traditions de son pays, appréciant notamment le célèbre Roman de Genji (Genji monogatari) et vénérant les ouvrages bouddhiques qu'il considère comme des chefs-d'oeuvre universels, même s'il n'en partage pas les idées ou les croyances.

« Yasunari Kawabata Né à Osaka, Yasunari Kawabata se trouva très tôt orphelin de père et de mère et perdit successivement sesgrands-parents et sa soeur aînée.

Cette enfance triste et isolée exerça une profonde influence sur son caractèredéjà sensible et sur sa santé délicate et développa son goût de la tendresse, de la pureté et de la beauté quidomine toute son oeuvre Ayant achevé ses études à l'Université impériale de Tokyo, il fonda, en 1924, avec quelques amis, une petite revue: "le Temps littéraire et artistique" (Bungei jïdai).

Sous l'influence d'écrivains français et particulièrement de PaulMorand qui leur apprit à remplacer "la logique de la raison" par "celle de la sensibilité", ces jeunes écrivains, groupésautour de cette revue, formèrent "l'école de la sensibilité nouvelle".

Mais tout en subissant l'influence occidentale,Kawabata resta fidèle aux traditions de son pays, appréciant notamment le célèbre Roman de Genji (Genjimonogatari) et vénérant les ouvrages bouddhiques qu'il considère comme des chefs-d'oeuvre universels, même s'iln'en partage pas les idées ou les croyances. Il publia en 1926 son premier livre, un recueil de contes : l'Ornement sentimental (Kanjô Sôshoku), bientôt suivi de laDanseuse d'Izu (Izu no Odoriko), 1926, évocation naïve et pure d'un souvenir de jeunesse qui lui valut son premiersuccès.

Dans ses livres suivants, la Bande rouge d'Asakusa (Asakusa-Kôdan), 1930, et la Valse fleurie (Hana nowarutsu), 1936, etc., on retrouve l'atmosphère d'Asakusa, le Montmartre de Tokyo et le monde des danseuses dontil devint à cette époque le familier. Son roman le plus célèbre est le Pays de neige (Yukiguni), 1935, traduit en français et dans de nombreuses langues.Le héros, Shimamura, est un oisif qui aime la montagne et la danse et dont on ne sait rien de plus.

Dans une stationthermale de montagne, ensevelie sous la neige épaisse, il rencontre deux geishas.

Mais plus ils se connaissent, plusle désaccord et le malentendu deviennent profonds entre eux.

Car les deux femmes, engagées dans une existencevulgaire et dure, luttent pour vivre, tandis que Shimamura, c'est-à-dire l'auteur, est toute sensibilité et nerecherche que la beauté idéale et la passion momentanée. Nuées d'oiseaux blancs (Senbazuru), 1952, est un roman d'amour tout dominé par la fatalité.

A une cérémonie duthé, le jeune Kikuji rencontre celle qui était la maîtresse de son père mort il y a longtemps, Mme Ota, maintenantveuve, et sa propre fille, Fumiko.

Ensorcelée et fatalement attirée, Mme Ota se donne à Kikuji le jour même de larencontre...

et se tue.

Bientôt après, sa fille également succombe à la tentation, irrésistiblement.

Elle ne survivrapas davantage à cette chute.

Le plus récent roman de Kawabata, l'ancienne capitale (Kyoto), 1962, est l'histoire dedeux orphelines qui se retrouvent et puis se séparent.

L'incomparable paysage de Kyoto et les innombrables fêtesqui s'y déroulent servent de cadre à ce roman attendrissant, ou plutôt c'est cette vieille ville qui en est l'âme. Le style de Kawabata est très simple, du moins en apparence, mais il n'en est pas moins difficile à saisir, car toutest suggestion chez lui.. »

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