Yadin (Ygal)

« 1 / 2 Yadin (Ygal) 1 Archéologue de renom, professeur à· l'Université hébraïque, Ygal Yadin a été le deuxième chef d'état­ maJor général de Tsahal.

Au-dessus de toute controverse partisane, il est en Israël l'un des «sages » laiques dont le jugement est sollicité dans les affaires d'État les plus !~portantes.

2 Né en 1917 à Jérusalem, Yadin est Je fils de l'archéo­ logue Éliézer Lipa Sukenik, qui a été le premier, à la veille même de la guerre d'Indépendance~ à affirmer l'authenticité des manuscrits de la mer Morte.

Pendant les années 40, Yadin devient l'un des dirigeants de la Hagana (organisation de défense) qu'il avait ralliée dès 1933.

A ce titre, il est chef du district de Jérusalem, directeur de l'école des officiers et, enfin, chef des opérations et des plans.

En 1949, il est nommé chef de l'état-major de l'armée israélienne où il remplace Ya'akov Dorl, qui devient président du Technion (École polytech­ nique) à Haïfa.

Yaéfin conserve ce poste jusqu'en 1952 et quitte· ensuite l'armée pour se consacrer è l'archéo­ logie.

3 Il obtient son doctorat en 1955 à J'Université hébraïque de Jérusalem, avec une thèse sur l'un des manuscrits de la mer Morte, le " R,ouJeau de la guerre entre les fils de la Lumière et les fils des Ténèbres...

En 1956, Il reçoit le prix Israël des Études juives.

Les activités de Yadin se poursuivent alors sur trois plans : les fouilles archéologiques, _.

les ouvrages de vulgarisation scientifique solidement fondés sur le contexte historique de ces mêmes fouilles, et l'enseignement.

n mène à bien de vastes excavations : les fouilles de Hatsor, ville antique du désert de Judée, de Massada, près de la mer Morte, forteresse d'Hérode oiJ les officiers de J'armée israélienne prêtent serment à J'État au souvenir de la résistance du dernier carré juif aux Romains, et enfin Megiddo, très ancienne place forte au sud de Nazareth. 2 / 2. »