xylographie, n.
Publié le 08/12/2021
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xylographie, n.f., méthode de gravure en relief sur bois appelée également taille
d'épargne. Les contours de l'image sont tracés à la plume sur un bloc de bois, ou
planche, puis le graveur « épargne » les traits du dessin et les met en relief en creusant
le bois autour d'eux à l'aide d'un canif ; les parties en relief reçoivent ensuite l'encre pour
être imprimées. On donne le nom de bois aussi bien à la planche qu'à l'épreuve obtenue.
On distingue les bois de bout et les bois de fil : dans le premier cas, on exécute la taille
perpendiculairement aux fibres de bois ; dans le second cas, dans le sens des fibres. La
gravure sur bois est la plus ancienne technique graphique, mais c'est surtout aux XV e et
XVIe siècles qu'elle connut son âge d'or (avec notamment Dürer et Holbein) ; elle fut
supplantée, à partir du XVII e siècle, par la taille-douce. Elle connaît un regain d'intérêt
depuis la fin du XIX e siècle grâce à la diffusion en Europe des estampes japonaises, et
elle est devenue une forme d'art indépendante. Pour les travaux courants, on substitue
souvent au bois du linoléum, ou du caoutchouc vulcanisé, ou un dérivé du celluloïd, ou
divers produits synthétiques. La xylographie est remarquable par la précision des détails
qu'elle permet d'obtenir.
xylographie, n.f., méthode de gravure en relief sur bois appelée également taille
d'épargne. Les contours de l'image sont tracés à la plume sur un bloc de bois, ou
planche, puis le graveur « épargne » les traits du dessin et les met en relief en creusant
le bois autour d'eux à l'aide d'un canif ; les parties en relief reçoivent ensuite l'encre pour
être imprimées. On donne le nom de bois aussi bien à la planche qu'à l'épreuve obtenue.
On distingue les bois de bout et les bois de fil : dans le premier cas, on exécute la taille
perpendiculairement aux fibres de bois ; dans le second cas, dans le sens des fibres. La
gravure sur bois est la plus ancienne technique graphique, mais c'est surtout aux XV e et
XVIe siècles qu'elle connut son âge d'or (avec notamment Dürer et Holbein) ; elle fut
supplantée, à partir du XVII e siècle, par la taille-douce. Elle connaît un regain d'intérêt
depuis la fin du XIX e siècle grâce à la diffusion en Europe des estampes japonaises, et
elle est devenue une forme d'art indépendante. Pour les travaux courants, on substitue
souvent au bois du linoléum, ou du caoutchouc vulcanisé, ou un dérivé du celluloïd, ou
divers produits synthétiques. La xylographie est remarquable par la précision des détails
qu'elle permet d'obtenir.
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