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William Butler Yeats (1865-1939) L'un des plus grands poètes lyriques anglais du début du siècle.

Publié le 23/05/2020

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YEATS William Butler. Poète et dramaturge irlandais. Né à Dublin le 13 juin 1865, mort à Roquebrune (Alpes-Maritimes) le 28 janvier 1939. Il passa la majeure partie de son enfance à Londres. A quinze ans, il entra à l’Erasmus-Smith School de Dublin. Comme la peinture était, dans sa famille, une véritable tradition, il suivit les cours des Beaux-Arts de 1883 à 1886, mais les abandonna quand il constata que seule la poésie l’attirait véritablement. Il s’était pris entre-temps d’une véritable passion pour l’Irlande, qu’il conservera toute sa vie. Ses premiers poèmes parurent en 1886 sous le titre de Mosada : ils témoignaient, sous une forme symbolique, de son esprit « très religieux » et de son renoncement au rationalisme qui avait été la base de son éducation. De retour à Londres, il y fonda avec Ernest Rhys le Rhymers Club, qui réunit les principaux poètes de la fin du siècle. C’est la période de « l’aube du Celtisme », de la préciosité et de la trop grande facilité. Les tendances mystiques de Yeats s’y exaspèrent, et il donne dans la théoso-phie et toutes les formes d’occultisme. Les six recueils qu’il publie alors sont les moins intéressants de son œuvre. Il rentre en Irlande en 1896 et se jette avec passion dans la révolution, peut-être sous l’influence de Maud Gonne, qui fut son plus grand amour. Ses poèmes, comme Le Vent dans les roseaux (1899), cachent mal leur légèreté sous une grande beauté formelle, et il commence à se répéter. Mais il est sauvé par le bon sens de lady Gregory, qui l'héberge à Coole, lui redonne confiance et le fait travailler. Ils fondent ensemble l’Irish Literary Theatre, qui devient bientôt l’Abbey Theatre, et l'irish Academy; c’est la deuxième période de sa vie, durant laquelle il organise la renaissance de la littérature irlandaise. Il travaille avec acharnement, écrit des pièces, les monte lui-même et lutte sans relâche pour donner à ses compatriotes des œuvres qui soient à la mesure de l’idée qu’il se fait de sa nation et de sa mission. Au cours d’un voyage à Paris il découvre J. M. Synge, le ramène en Irlande, fait jouer ses pièces et l’impose. Ses principaux ouvrages durant cette période sont : Poèmes écrits dans le découragement [1913]; au théâtre : Catherine à Houlihan (1902), Le Sablier [1903], Deirdre (1907), Pièces pour un théâtre irlandais [1912]; essais : Les Tables de la loi [ 1897], John Millington Synge et l’Irlande de ce temps [1901], Per amica silentia lunae (1918). Il se maria en 1917 avec Georgie Lees qui lui donna un fils et une fille, et se retira bientôt avec sa famille sur la côte où, habitant une vieille tour, il conçut la dernière et la plus importante partie de son œuvre. Il avait découvert que sa femme était médium et se livrait par accès à l’écriture automatique. Son goût pour les sciences occultes le reprit, mais l’œuvre qui jaillit de ce contact avec les puissances noires ou inconnues, loin de se perdre dans de vagues élucubrations, s’épura. Ses phrases se dépouillèrent; la vivacité, la simplicité et l’objectivité de son style devinrent incomparables. Il était désormais « le citoyen de deux mondes, l’un visible et l’autre invisible, et il marchait comme renvoyé sans cesse de l’un dans l’autre » (H. Gregory). Une chose étrange lui était arrivée qu’il essaiera de définir lors de son discours de remerciement pour le prix Nobel (1923) en disant : « Quand j’étais jeune ma muse était vieille; maintenant je suis vieux et ma muse est jeune. » Cela est vrai et il est sans doute, dans l’histoire, un des rares poètes dont les dernières œuvres soient les meilleures. Yeats conserva jusqu’au bout une extraordinaire vigueur aussi bien physique qu’intellectuelle. Il était accueillant pour les jeunes écrivains et les idées nouvelles; il aimait le peuple et n’était mis en fureur que par une seule chose : la prétention. La violence de ses jugements lui valut de nombreux ennemis, mais quand il mourut on s’accorda à reconnaître en lui le plus grand poète de langue anglaise de son temps. Les principaux ouvrages de sa troisième période sont : Quatre Pièces pour des danseurs [1921], Sept Poèmes et un fragment [ 1922], Le Chat et la lune [1924], Une vision [A Vision, 1925], Lettres à la nouvelle Ile [1934], Une pleine lune en mars [1935], L’Œuf de héron [1938], Si j’avais vingt-quatre ans [ 1940], Derniers Poèmes [1940]. Rappelons enfin .La Comtesse Catherine (1892), Le Pays du désir du cœur (1894), Poèmes (1895) et La Tour (1928). ♦ «Il apporte une nouvelle vigueur et dans cette époque où foisonnent les imbéciles, Yeats a une tête de maître-massacreur. » E. Pound. ♦ « Il incarne bien l homme moderne à la recherche de son âme. » Jung. ♦ « Il incarne la plus haute expression du lyrisme anglais contemporain... Il fait partie de ces rares hommes dont l’histoire personnelle se confond avec celle de leur propre temps, dont la conscience est tellement intégrée à celle de leur époque que leur époque ne saurait être comprise sans eux. C’est lui assigner une place bien haute, mais je crois que c’est celle qui lui revient. » T. S. Eliot. ♦ « Plus que toute autre sa poésie prend possession de l’espace et de la durée. » G. Cattaui.

« William Butler Yeats 1865-1939 L'un des plus grands poètes lyriques anglais du début du siècle.

Son œ uvre témoigne d'une profonde évolution.

Parti du romantisme, il passe par le symbolisme pour aboutir au dépouillement qui caractérise ses derniers poèmes.

Principal artisan de la renaissance littéraire irlandaise, il publie en 1899 les Pérégrinations d'Ossian , puis s'essaie au théâtre et à la prose.

Il est avec Lady Gregory l'un des fondateurs de l'Abbey Theatre.

En 1928, il publie la Tour , recueil de poèmes, et en 1933, l'Escalier en spirale .

En 1921, le prix Nobel de littérature lui avait été attribué.

En 1893 il avait publié Crépuscule celtique, Légendes paysannes , un traité philosophique intitulé : Une vision et en 1926 et 1936 son autobiographie en trois volumes.. »

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