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Webster, John.

Publié le 06/12/2021

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Webster, John.
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PRÉSENTATION

Webster, John (v. 1580-v. 1625), dramaturge anglais de l'époque élisabéthaine, connu surtout pour deux impressionnantes tragédies, dont la vigueur rappelle celles de William Shakespeare.

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UN DRAMATURGE MAL CONNU

Né à Londres, John Webster, dont les origines et la vie sont mal connues, a reçu une solide éducation classique, si l'on en juge par l'abondance et la variété des emprunts littéraires dont ses pièces sont émaillées. Peu après 1600, il rejoint un groupe
d'auteurs dramatiques qui travaille pour le directeur du London Theatre, Philip Henslowe. Il rencontre alors Thomas Dekker, John Marston et Thomas Heywood, avec lesquels il collabore par la suite pour l'écriture de comédies ( En avant vers l'Ouest,
Westward Hoe, 1606), d'élégies à l'occasion de la mort du prince Henry (1612), et de tragédies (Appius et Virginia, publiée en 1654).

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DEUX GRANDES TRAGÉDIES

S'il est encore l'auteur reconnu du Procès du diable (The Devil's Law Case), tragi-comédie jouée en 1617, et de Cure pour un cocu (A Cure for a Cuckold, 1625), John Webster est surtout estimé pour le Démon blanc (The White Devil, 1609-1612) et la
Duchesse d'Amalfi (The Duchess of Malfi, 1613-1614). Ces deux tragédies prennent place dans la sulfureuse Italie et relatent de sombres histoires d'amour vécues malgré l'interdit (Vittoria Corombona tue son faible mari pour pouvoir aimer le duc de
Brachiano ; la Duchesse épouse en secret son intendant Antonio), mais cruellement punies par des vengeances incluant incarcération, torture et mise à mort. S'en dégagent le portrait de méchants implacables (Médicis et Ferdinand, qui exercent
jusqu'au bout leurs vengeances), de sbires adroits, entreprenants et cyniques (Flamineo, Bosola) dans la pure tradition du « vilain « chère au théâtre élisabéthain, et surtout des figures féminines terriblement belles (Vittoria la criminelle, altière
jusqu'au tribunal, dans le Démon blanc ; la Duchesse, si belle encore après sa mort que Bosola, son exécuteur, en tombe fou, en proie à la lycanthropie). Dans cette atmosphère macabre, au milieu de ces passions tumultueuses et âpres, c'est le mal
qui semble sortir victorieux. L'énergie des situations, la force des personnages et la maîtrise dont John Webster fait preuve dans l'expression poétique des passions ou dans le détail incisif des dialogues arrachent ces pièces à la facilité et font de leur
auteur l'un des grands noms du théâtre élisabéthain.
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