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vitrail.

Publié le 08/12/2021

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vitrail. n.m., panneau fait de pièces de verre diversement colorées, serties dans une
armature de métal ou de pierre et disposées de manière à composer un dessin, figuratif ou
non. La technique du vitrail est la suivante : l'artiste dessine un « carton », dont le verrier se
sert pour découper ses verres. Ceux-ci sont de deux sortes : les verres colorés dans la
masse et les verres doublés qui sont des verres colorés sur la surface (une seule face ou les
deux), essentiellement pour les rouges. Le verrier procède ensuite à une « mise en plomb
provisoire » lui permettant de peindre les traits du carton sur les verres assemblés. Puis il
démonte le vitrail et procède à la cuisson des verres, qui fixera la couleur sur ceux-ci. Après la
cuisson, le verrier fait la « mise en plomb définitive » et soude les baguettes de plomb entre
elles.

Évolution de l'art du vitrail.
Le vitrail était connu dès l'Antiquité, à Byzance, à Rome, à Ravenne et en Gaule, mais ce
fut seulement à l'époque romane que la technique de cet art se fixa et que son usage se
répandit. Les premiers vitraux peints proviennent d'Allemagne (de Lorsch, dans la Hesse, et
de Magdeburg) et semblent dater du Xe siècle. À peu près à la même époque, il existait des
vitraux en Champagne et en Bourgogne. C'étaient des verres épais, pleins de bulles,
teintés dans la masse et sertis dans de larges plombs ; les bleus et les rouges dominaient ;
plusieurs couches de peinture noire, de « grisaille », servaient à rendre le modelé des
formes. Les panneaux étaient maintenus par des barres de fer appelées « barlotières »,
formant un cadre géométrique d'une certaine lourdeur. Le XIIe siècle fut celui de l'évolution
du vitrail roman aux verrières gothiques grâce aux réalisations allemandes (Augsbourg),
anglaises (Canterbury), mais surtout françaises (Saint-Denis, grand centre artistique,
Chartres, Reims). C'est au XIIIe siècle que l'art du vitrail atteignit sa plus grande perfection.
L'architecture gothique, avec ses grandes surfaces ajourées, permit aux maîtres verriers
de déployer tout leur savoir-faire. Deux types de vitraux apparurent : d'une part, des
« médaillons » aux formes très variées, représentant des scènes aux personnages
multiples, empruntés à la Bible, à la vie des saints ou à l'histoire contemporaine. Véritable
livre, comme la sculpture, où les illettrés pouvaient s'instruire, ces médaillons étaient
répartis dans les fenêtres basses. D'autre part, de grandes verrières allongées,
représentant les principales figures de la Bible, furent installées dans les fenêtres hautes.
Les plus beaux vitraux de cette époque sont ceux des cathédrales de Chartres, Sens,
Bourges, Laon, Beauvais. Vers 1260, un nouveau style se fit jour avec les vitraux en
médaillon de la Sainte-Chapelle, tout à la fois plus sombres et plus colorés, et ceux de
l'église Saint-Urbain de Troyes, tandis que le vitrage incolore, peint à la grisaille, issu des
églises cisterciennes du XIIe siècle, venait contrarier cette tendance. Le style français se
répandit en Angleterre, où se constituèrent d'excellents ateliers à Canterbury, à York et à
Lincoln, puis en Allemagne et, de là, en Scandinavie. Vers le milieu du XIVe siècle, en raison
notamment de la découverte de nouvelles peintures émaillées qui permettaient d'obtenir
une grande variété de tons juxtaposés sans qu'il fût besoin d'employer une pièce de verre
pour chaque couleur, un nouveau style apparut, plus réaliste et plus proche de la peinture.
En même temps, l'invention du « jaune argent » donna au vitrail une tonalité plus
éclatante, plus riche, et compléta harmonieusement la « grisaille ». Mais l'art du vitrail
perdit ses qualités distinctives et cessa de se développer selon ses lignes propres, malgré
l'originalité, au XVIe siècle, de quelques grands maîtres (Van Ost, à Rouen, Engrand

Leprince, à Beauvais). Il n'a retrouvé son indépendance et sa puissance d'expression qu'à
l'époque contemporaine, avec des artistes tels que Georges Braque, Marc Chagall, Max
Ingrand, Henri Matisse et Fernand Léger, et, plus récemment, avec Jean-Pierre Raynaud à
l'abbaye de Noirlac (1976).
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Les corrélats
Bourges
Braque Georges
Chartres
Cousin Jean
France - Arts - Beaux-arts - Synthèse et humanisme médiéval
gothique - Architecture - Le gothique rayonnant (1250-1400) et flamboyant (13801540)
gothique - Sculpture et vitrail - Des débuts à l'âge d'or (1140-1250)
gothique - Sculpture et vitrail - Le gothique rayonnant et flamboyant (1250-1540)
Notre-Dame de Paris
Saint-Denis
Vence
verre
verre - L'art du verre - Introduction
verrière
York
Les livres
Chagall Marc, page 964, volume 2
Chartres, page 1000, volume 2
vitrail - Notre-Dame-de-la-Belle-Verrière, vitrail du déambulatoire de la cathédrale de
Chartres, page 5562, volume 10
vitrail - détail de la verrière de l'Histoire de la Vierge, dans la basilique de Saint-Denis,
page 5563, volume 10
vitrail - la Vierge à l'enfant, église des Dominicains, Fribourg-en-Brisgau, page 5563,
volume 10
vitrail - Saint Jean écrivant l'Apocalypse, vitrail exécuté dans un atelier parisien vers
1350, page 5563, volume 10

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