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VIRUSGÉNÉRALITÉSLA DÉCOUVERTEEn 1890, le botaniste russe Dimitri Ivanovski se trouvait en Crimée pour étudierl'origine d'une étrange maladie infectieuse qui se répandait parmi les plants detabac, dont elle flétrissait les feuilles vertes.

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : VIRUSGÉNÉRALITÉSLA DÉCOUVERTEEn 1890, le botaniste russe Dimitri Ivanovski se trouvait en Crimée pour étudierl'origine d'une étrange maladie infectieuse qui se répandait parmi les plants detabac, dont elle flétrissait les feuilles vertes. Ce document contient 15836 mots soit 35 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Sciences et Techniques.

« 1 VIRUS GÉNÉRALITÉS LA DÉCOUVERTE En 1890, le botaniste russe Dimitri Ivanovski se trouvait en Crimée pour étudier l'origine d'une étrange maladie infectieuse qui se répandait parmi les plants de tabac, dont elle flétrissait les feuilles vertes.

Les cultivateurs l'appelaient la « maladie du marbre » ou « mosaïque du tabac », en raison des striures qu'elle provoquait. Ivanovski se consacra à la recherche de l'agent de cette infection.

Pour cela, il filtra au moyen d'un récipient de porcelaine poreuse le jus d'une feuille malade finement hachée.

Il remarqua alors que le jus filtré conservait son pouvoir infectieux.

Mais aucune des Bactéries connues à l'époque ne pouvait passer à travers les pores de ce filtre.

S'agissait-il d'une Bactérie invisible, qui n'avait jamais été identifiée jusqu'alors ? Quelques années plus tard, en 1898, le microbiologiste hollandais Martinus W.

Beijerinck formula l'hypothèse selon laquelle il s'agissait d'un nouveau type d'agent infectieux, différent des Bactéries, qu'il appela « virus ». Ce n'est qu'en 1935 que Wendell M.

Stanley, un jeune chimiste travaillant au sein de l'institut Rockfeller de New York, démontra que le virus était simplement un composé biochimique constitué de quelques molécules protéiques, qu'on pouvait obtenir in vitro sous la forme de fines aiguilles cristallines.

Dix ans plus tard, Ernst Ruska, l'inventeur du microscope électronique, observa pour la première fois un virus.

Il s'agissait d'un bactériophage, ou « virus dévoreur de Bactéries ». VIVANTS OU NON ? Les virus peuvent être considérés aussi bien comme des êtres vivants que des êtres non vivants, ou mieux comme une forme intermédiaire entre les êtres vivants et les êtres non-vivants.

C'est le seul exemple de ce type dans la nature. Un virus est une particule dont l'organisation est étroitement liée à des processus de nature biochimique.

Un virus est incapable de mener une vie autonome.

Aussi parasite t-il une cellule vivante pour en détourner les fonctions biochimiques. Envisagés comme des êtres non vivants, les virus constituent une exception, car aucun autre n'exerce une influence comparable sur les fonctions des cellules.

Mais considérés comme des êtres vivants, il apparaissent comme les organismes les plus simples. Ces observations ont abouti à trois théories sur la nature des virus : 1) Ce sont des formes de transition entre la matière inerte et la matière vivante. 2) Ils peuvent être rapprochés des êtres vivants en raison de leur capacité à se multiplier, à évoluer, à s'adapter et à se déplacer d'un organisme à un autre, qu’il soit animal ou végétal. 3) Les virus sont plutôt de nature purement chimique, compte tenu de l’absence de fonctions biologiques, du nombre réduit de molécules qui les composent (peu compatible avec la complexité de l'organisation des êtres vivants même les plus. »

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