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Vincenzo Bellini (1801-1835) Il était élève de Zingarelli à Naples.

Publié le 23/05/2020

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BELLINI Vincenzo. Musicien italien. Né à Catane, le 3 février 1801, mort à Puteaux près de Paris, le 28 octobre 1835. Il s’adonna très tôt à l’étude de la musique; il n’avait guère que sept ans lorsqu’il entreprit ses premiers essais de composition. En 1819, il demanda et obtint des subsides afin de pouvoir se rendre à Naples où il étudia au conservatoire Saint-Sébastien, et eut pour maître Zingarelli. Il y resta six ans pendant lesquels son activité de compositeur ne se ralentit pas; il écrivit alors des pages de musique sacrée et instrumentale ainsi que sa première œuvre dramatique, Adelson et Salvini (1825), petit opéra qui fut représenté sur la scène du Conservatoire, et dans lequel s’exprime avec assez de fraîcheur un mysticisme juvénile et romantique. Bellini était beau, d’une beauté aimable et fascinante mais quelque peu efféminée. Il avait peur de la vie et de l’avenir, et son œuvre tout entière se ressentira du sentiment intense de l’instabilité et de la précarité du bonheur qui faisait le fond de son caractère. Les idées et les thèmes musicaux qui paraissent dans les œuvres de ses débuts seront de nouveau utilisés dans les opéras de la maturité comme Les Capulet et les Montaigu, L'Etrangère, Bianca. En 1826, le conservatoire de Naples recommandait au théâtre San-Carlo un mélodrame de Bellini, Carlo duc d’Agrigente, plus tard revu et rebaptisé sous le nom de Bianca et Fernando. Avec le succès de cette œuvre commença la fortune théâtrale de Bellini qui aussitôt après fut invité à composer, pour le théâtre de la Scala de Milan, Le Pirate sur un livret de Felice Romani dont il fit la connaissance à ce moment. De 1827 à 1831 sa renommée ne cessa de croître. Il composa sept mélodrames que couronnèrent deux chefs-d’œuvre, La Somnambule et Norma. Norma connut un échec d’abord retentissant, mais l’artiste conscient de la valeur de son œuvre attendait sa revanche qui ne tarda pas, car Norma eut, peu de temps après, un succès triomphal sur les principales scènes d’Italie et d’Europe. Au mois de mai 1833, Bellini se rendit a Londres où il avait été invité à diriger ses œuvres. Ce séjour dans la capitale anglaise marque la période la plus heureuse de sa courte existence. Il y connut non seulement la gloire mais l’amour. L’année suivante, Carlo Pepoli lui offrit à Paris le livret des Puritains, et, entre le printemps et l’automne de 1834, dans la villa de l’israélite anglais Lewys, à Puteaux près de Paris, il termina son dernier chef-d’œuvre, représenté le 25 janvier 1835 au Théâtre des Italiens à Paris où il remporta un succès triomphal. Huit mois plus tard, Bellini mourait de la maladie intestinale qui le minait depuis longtemps. ♦ «Au moment où Beethoven léguait au monde des richesses dues en partie [au] refus du don mélodique, un autre compositeur [Bellini], dont les mérites n’ont jamais été égalés à ceux du maître de Bonn, semait à tous vents, avec une infatigable profusion, des mélodies magnifiques et de la plus rare qualité, les distribuant gratuitement comme il les avait reçues, sans même penser à se reconnaître le mérite de les avoir enfantés. » I. Strawinsky.

« Vincenzo Bellini 1801-1835 Il était élève de Zingarelli à Naples.

Son premier grand succès fut la Somnambule (Milan 1831) ; la même année, le triomphe de la Malibran dans la Norma est resté légendaire.

Fixé définitivement à Paris en 1833, Bellini y donna les Puritains aux Italiens en 1835, et mourut à Puteaux la même année.

Ses cendres, avant d'être transférées solennellement à Catane, sa ville natale, reposèrent longtemps au Père-Lachaise auprès de celles de Cherubini et de son ami Chopin.. »

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