Villa de STABIES:Diane chasseresse.

« 1 / 3 Villa de STABlES Diane chasseresse }er siècle ap.

J.-C.

De l'art mural grec, extrêmement répandu et d'un haut niveau, si l'on en croit les auteurs du temps, il ne reste rien, excepté quelques frag­ ments de décoration funéraire.

Les cités de Pompéi, Herculanum et Stables, ensevelies sous les cendres de l'éruption du Vésuve, en 79 ap.J.-C., nous ont heureusement livré un échantillonnage très varié de la peinture romaine, pour une période qui va de l'an 80 av.

J.-C.

à la catastrophe décrite de si saisissante manière par Pline le Jeune.

Ces œuvres, exécu­ tées par des artistes romains, portent la marque d'une influence hellénique profonde.

Techniciens éprouvés, les artistes, anonymes à de tares exceptions, qui décoraient les luxueuses villas de plaisance du pied du Vésuve, pei­ gnaient à la détrempe ou à l'encaustique sur le mur garni de plusieurs couches d'enduit fin, mêlé de poussière de marbre et soigneusement poli.

Certains tons, tel le cinabre, étaient passés au fer chaud, et ces soins savants expliquent la résistance étonnante de ces œuvres à la chaleur des cendres.

}or siècle ap.

J.-C.

Peinture murale déposée sur panneau Naples, Musée national 2 / 3 3 / 3. »