VICTOR LANOUX

« 1 / 2 VICTOR LANOUX Né en 1936.

à Paris, dans le quatorzième arron­ dissement.

Dès le début de la guerre.

Victor Lanoux est envoyé par ses parents à La Chapelle­ Taillefert, dans la Creuse, où il vécut jusqu'à l'âge de onze ans.

De retour à Paris et bien que se montrant assez mauvais élève, il obtient son certi­ ficat d'étude et devient apprenti vernisseur.

"Je vivais comme un petit voyou avec des copains de mon âge, â Boulogne-Billancourt dira+il plus tard.

» Le jeune garçon se retrouve ouvrier spé­ cialisé aux usines Simca et s'engage dans les para­ chutistes à l'âge de dix-neuf ans.

Puis, c'est la guerre d'Algérie.

De retour, à vingt-deux ans.

Victor Lanoux devient machiniste sur le tour­ nage de NOTRE-DAME DE PARIS.

de .Jean Delannoy, grâce à une relation de son père.

C'est du haut des passerelles qu'il découvre le métier de comédien.

S'inscrivant au cours de Solange Picard, Victor Lanoux rencontre Pierre Richard et devient son partenaire.

Victor Lanoux se tourne ensuite vers le théâtre.

Au TNP, il joue, entre 1964 et 1969, " Hamlet "· " Arturo Ui •>, "La Folle de Chaillot", etc ...

En 1973-1974, Victor Lanoux écrit et met en scène " Le tourniquet " et " Le péril bleu "· Puis.

c'est la rencontre décisive avec Yves Boisset, avec lequel il tourne deux films en 1974 et 1975.

Le grand public le découvre dans COUSIN COUSINE et UN ÉLÉPHANT ÇA TROMPE ÉNORMÉMENT En 1976, il écrit et monte " Rétrospective » puis met en scène " Qui est Qui?,, de Keith Waterhouse et Willis Hall au théâtre Moderne.

Déçu par l'interruption de cette pièce, Victor Lanoux décide de se consacrer davantage au cinéma, devenant co-producteur de ses films: SERVANTE ET MAITRESSE, UN SI JOLI VILLAGE.

LES CHIENS.

En 1978, il crée Les Films de la Drouette et produit entière­ ment le premier film de Peter Kassovitz : AU BOUT DU BOUT DU BANC.

La saison 80/81 le vit à nouveau sur scène: au Théâtre de la Ville, il fut Octave Mouret dans " Au Bonheur des Dames "· " Il y a le théâtre, il y a le cinéma, dit-il.

Au théâtre, l'acteur est disponible.

Pendant deux mois, il répète huit heures par jour.

La technique théâtrale est une technique à base de réllexion et d'intelligence pure.

Au cinéma, c'est tout le contraire, je ne veux connaître que l'ins­ tinct, l'instinct de la phrase que je prononce." FILMOGRAPHIE 1964 1967 1968 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 LA VIEILLE DAME INDIGNE (René Allio), LA VIE NORMALE (André Charpak).

Tl SERAS TERRIBLEMl:NT GENTILl.F (Dirk Sanden) !.'AFFAIRE DO.'v!INICI (Claude Bernard-Aubert).

TROIS MILLIARDS SANS ASCENSEUR (Roger Pigaut), ELLE COURT.

ELLE COURT LA BANLIEUE (Gérard Pirès).

DEUX HOMMES DANS LA VILLE (José Giomnni).

DUPONT LAJOIE (Yves Boisset).

MORT D'UN GUIDE (Jean Ertaud).

FOLLE A TUER (Yves Boisset), 'coUSIN COUSINE (Jean-Charles Tacchella).

® ADIEU POULET (Pierre Granier-Deferre).

l.)N ÉLÉPHANT ÇA TROMPE ÉNORMÉMENT (Yves Robert), UNE FEMME A SA FENETRE (Pierre Granier-De/erre).

SERVANTE ET MAITRESSE (Bruno Gantil!on).

LE PASSÉ SIMPLE (Michel Drach), NOUS IRONS TOUS AU PARADIS (Yves Robert),© UN MOMENT D'EGAREMENT (Claude Bern).@ LA CARAPATE (Gérard Oury), LES CHIENS (Alain ./essua), TiiisT.ïOiIVILLA CJE (Etienne Périe1).

AU BOUT DU BOUT DU BANC (Peter Kassovi1z), RETOUR EN FORCE (Jean-Marie Poiré).

UNE SALE AFFAIRE (Alain Bonnot).

LA REVANCHE (Pierre Larry).

Y-A-T-IL UN FRANÇAIS DANS LA SALLE? (.Jean-Pierre Mocky) 0 N ô ;:: "' '" ô ..J " "' "' "' E @ 2 / 2. »