victor
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
V
ictor HUGO (1802-1885), célèbre écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien
et intellectuel français est considéré comme l’une des plus importantes figure du XIX siècle.
Le 4 septembre 1843, sa fille Léopoldine et son époux se noient dans la Seine.
Il s’en suit une
période pendant laquelle Victor HUGO n’écrit plus et se consacre à la politique.
Exilé en
1853, suite à la publication des « Châtiments » recueil de poème décrivant sa colère et son
indignation face au coup d’Etat de Napoléon Bonaparte, il écrit « Les Contemplations »
(1855) d’où est tiré le poème « Oh ! je fus comme fou dans le premier moment ».
Il y décrit sa
réaction et ses sentiments face à la perte de sa fille.
Il s’agira de montrer l’évolution des sentiments, de l’état de Victor HUGO : de la douleur à la
folie en passant par le déni de la réalité des choses.
Nous montrerons tout d’abord que l’auteur exprime une douleur forte qui le mène dans une
phase de refus, de déni, pour ensuite étudier comment le poète sombre progressivement dans
un état de détresse délirante.
Victor HUGO trouve dans l’écriture de ce poème un moyen d’exprimer sa douleur suite à la
mort de Léopoldine.
Nous montrerons que le poète expose sa souffrance et cherche à
provoquer chez le lecteur un élan de compassion pour ensuite réagir, réfléchir à la question et
finalement rester dans l’inacceptation la réalité des choses.
D’abord, la première partie du poème illustre le tourment, l’abattement, la tristesse de Victor
HUGO par l’utilisation d’un champ lexical de la souffrance (« pleurai », « amèrement », «
souffert », « souffrance », « malheurs », « désespoir »).
Au vers 3, il attache une part de
responsabilité à « Dieu » : l’auteur à besoin d’un responsable or il ne peut s’en remettre qu’à
Dieu.
Puis on observe une interruption de la narration qui laisse place au discours direct : «
Tout ce que j’éprouvais, l’avez-vous éprouvé ? ».
Ici le narrateur s’adresse directement au
lecteur à l’aide d’une interrogation qui montre déjà que V.H.
est face à une réalité qu’il ne
peut soutenir.
Ce vers montre bien que V.H.
cherche à créer un élan de compassion et de
sympathie pour lui, le lecteur s’interroge… Au vers 6, V.H.
va jusqu’à un accès de violence,
de mort : « Je voulais me briser le front sur le pavé », la souffrance est telle que V.
H.
voudrait
se donner la mort pour y échapper.
Cela le pousse ensuite à se révolter.
Le champ lexical de l’horreur (« terrible », « horrible », «
affreux », « malheur sans nom ») évoque ...
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