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Vermeer

Publié le 15/05/2020

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« VERMEER 1632-1615 Sr, dans l'histoire de la peinture hollandaise, on a le droit de parler d'écoles locales - les villes étant situées très près l'une de l'autre -Vermeer est le chef de celle de Delft.

Celle-ci semble s'être rénovée vers le milieu du siècle, environ au moment où Carel Fabritius, ancien élève de Rembrandt, s'y fixa.

Jusque là, elle avait produit de bons peintres de portraits, de figures, d'architectures et de natures mortes (et moins de paysagistes qu'ailleurs), mais à partir de ce moment les peintres visent à combiner la représentation de l'homme, de sa place dans l'inté­ rieur et des objets qui l'y entourent.

Il est probable que Vermeer a été l'élève de Fabritius, et que leur colla'boration ou entente (à laquelle Picter de Hooch s'est peut-être allié) a abouti à ce résultat.

Aussi Vermeer est-il surtout connu pour ses tableaux de genre, se composant pour la plupart de trois personnes au plus, de deux ou d'une seule personne au travail ou pendant quel­ que entretien.

Car elles s'occupent d'études astronomiques, de travaux manuels, d'une lettre ou de leur toilette.

Une lumière d'été fait ressortir des couleurs claires et nettement définies, parmi lesquelles- peut-être dans cette succession d'importance -le bleu, le jaune et le rouge ont la place prépondérante.

Si l'on y ajoute le blanc et le noir, on obtient une base de colo­ risme qui n'a évidemment pas été choisie sans notions théoriques sur la couleur.

Il y a ou bien un mélange très délicat de couleurs très variées ou bien des juxtapositions de tons quasi primaires, mais de nombre très restreint.

En cherchant l'effet optimum de lumière, Vermeer est parvenu à trouver une facture pointilliste pour les parties les plus saillantes.

Les éléments de tonalité qui se font remarquer dans plusieurs de ses tableaux ont complètement disparu dans ceux de sa der­ nière époque (par exemple, la Lettre, à deux figures, du Musée d'Amsterdam).

Vermeer doit avoir commencé comme peintre de sujets mythologiques et religieux, dont une Diane et ses compagnes au Mauritshuis (La Haye) est maintenant assez généralement acceptée comme une œuvre de sa jeunesse.

Son Allégorie sur le Nouveau Testament (New- York) témoigne de la diversité de son talent, mais elle dénote la supériorité de la réalisation visuelle sur le rayonnement de l'esprit qu'elle manifeste.

Nous manquons de connaissances sur ses portraits, mais la Jeune Fille souriante du Mauritshuis atteste p~r quel effort de simplification il savait convaincre dans la tête de genre.

En deux vues de Delft, l'une plus représentative, plus solennelle et tout accomplie comme composition d'éléments d'ordre divers (l'eau et le ciel, les édifices et leurs reflets dans l'eau d'une part, la distribution des volumes et des couleurs-lumière, de l'autre), l'autre plus intime et suggérant des souvenirs très personnels, il crée une fois pour toutes un type de tableaux sans laisser aux autres la chance de le surpasser.

Un sentiment de calme, la lenteur du temps dans la vie d'une ville de province, correspondant à son besoin de spéculation, s'y semble re­ fléter et rappelle qu'une disposition analogue doit avoir inspiré la Jeune Fille endormie (New-York) et plusieurs de ses « pièces de conversation» (tableaux de genre).

En établissant hypothétiquement un ordre chronologique de ses œuvres, nous gagnons la certitude que le caractère unique de son art dérive de la fusion graduelle exceptionnellement. »

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