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VAUVENARGUES: LE CRITIQUE LITTÉRAIRE

Publié le 09/12/2021

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Vauvenargues avait dû interrompre ses études à cause de sa santé; il se cultiva seul. Les jugements sur les écrivains du XVIIe siècle qu'il sema dans ses Maximes ou réunit dans ses Réflexions sur quelques poètes attestent l'originalité de sa pensée. Vauvenargues juge les auteurs en toute indépendance d'esprit. Il n'a pas le dogmatisme de Boileau et montre un goût plus personnel que celui de La Bruyère. Sa simplicité naturelle le rend hostile à l'emphase qu'il croit discerner chez Corneille; sa délicatesse est heurtée par les sujets « trop bas » de Molière; au contraire, il est attiré par l'ingénuité de Fénelon, et ses éloges coulent en effusion : « Quelle bonté de coeur, quelle sincérité se marque dans tes écrits ! quel éclat de paroles et d'images! ah! que de trésors d'abondance dans ta riche simplicité! » Cette liberté de ton et de mouvement donne beaucoup d'attrait à sa critique.

« Vauvenargues avait dû interrompre ses études à cause de sa santé; il se cultiva seul.

Les jugements sur lesécrivains du XVIIe siècle qu'il sema dans ses Maximes ou réunit dans ses Réflexions sur quelques poètes attestentl'originalité de sa pensée.

Vauvenargues juge les auteurs en toute indépendance d'esprit.

Il n'a pas le dogmatismede Boileau et montre un goût plus personnel que celui de La Bruyère.

Sa simplicité naturelle le rend hostile àl'emphase qu'il croit discerner chez Corneille; sa délicatesse est heurtée par les sujets « trop bas » de Molière; aucontraire, il est attiré par l'ingénuité de Fénelon, et ses éloges coulent en effusion : « Quelle bonté de coeur, quellesincérité se marque dans tes écrits ! quel éclat de paroles et d'images! ah! que de trésors d'abondance dans tariche simplicité! » Cette liberté de ton et de mouvement donne beaucoup d'attrait à sa critique.En même temps, Vauvenargues est habile à pénétrer dans son originalité profonde le mérite d'un écrivain, àdécouvrir sa faculté maîtresse, à noter le trait dominant de son génie : « Corneille a éminemment la force, Boileau lajustesse, La Fontaine la naïveté, Molière les saillies et la vive imitation de la nature....

» Il trouve parfois desformules saisissantes qui définissent un tempérament et illuminent une oeuvre : « La raison n'était pas distincte,chez Boileau, du sentiment : c'était son instinct.

» Il nuance ses remarques avec un sens très vif de la subtilitépsychologique : « On admire, écrit-il à propos de La Fontaine, qu'un esprit si fin ait été en même temps si naturel.

»Il excelle à embrasser en un coup d'oeil unique des talents différents, qu'il éclaire l'un par l'autre : « La Bruyère étaitun grand peintre; il n'était peut-être pas un grand philosophe.

Le duc de la Rochefoucauld était philosophe, maisn'était pas un peintre.

» Il n'est pas moins habile à conduire une étude un peu longue, et son parallèle entreCorneille et Racine peut compter parmi ses meilleures pages.

Dans l'ensemble de ses jugements, Vauvenargues acélébré la profondeur, la sobriété, l'honnêteté du génie français au XVIIe siècle : par la délicatesse de son goût et lasûreté de son instinct, cet autodidacte découvrait l'esprit du classicisme.. »

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