Variations surréalistes

« Variations s urréalistes Chaque mou�3G3IW du Romantisme au Symbo­ lisme, a eu ses /eintres et ses musiciens.

Le Surréalisme s'éten spontanément à tous les autres arts.

Il se saisit même du plus jeune d'entre eux, le septième.

□ Entracte de René Clair (1924) marque l'adhé­ sion initiale du cinéma au mou�3G3IX surréaliste.

C'est Luis Bunuel qui donne, sur des scénarios de Sal�(/KS Dali, les deux chefs-d'ceu�S3 du cinéma surréaliste : Un Chien andalou (1929) et l'Age d'or (1930).

Les images insolites de ces films : un corbillard traîné par un chameau dans Entracte, des pianos à queue remplis d'ânes pourris dans Un Chien andalou, des squelettes d'évêques sur des récifs dans /'Age d'or, témoignent d'associations pro�K,(XS;,3U qui cherchent à restituer les ren­ contres fortuites opérées dans le subconscient.

□ En musique, les titres qu'Erik Satie donne à ses pièces sont autant de clins d'ceil impertinents à la musique «sérieuse» : Trois morceaux en forme de poire, Préludes fiasques pour un chien, Descriptions automatiques ou Affolements granitiques ! □ Le peintre surréaliste ridiculise la redondance entre le tableau et son titre.

Mieux, l'écart entre le sujet et le titre en accuse l'insolite et force l'imagina­ tion de l'observateur qui s'interroge sur le sens caché de l'œuvre.

Un jockey figure « l'enfance d'lcare,.

(Magritte), des-locomoti�5U parcourent des archi­ tectures (Chirico), un canapé �3SW est posé de�(IW une acropole antique (Del�(Y^ des girafes s'en­ flamment, des montres s'amollissent...

C'est le pinceau, plus que la plume ou la caméra, qui réussit le mieux à rendre les �;U;KIU de l'esprit a�3, la vraisemblance du réel.. »