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Van Dyck

Publié le 15/05/2020

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« VAN DYCK 1599-1641 ANTOINE VAN DYCK naquit à Anvers le 22 mars 1599.

Sa famille appartenait à cette bour­ geoisie marchande dont les activités avaient fait du grand port d'Occident un foyer de civilisation.

Il fut initié jeune à la peinture dont l'école métropolitaine tirait une gloire centenaire et qui se trouvait à la veille d'embraser l'Europe d'une efflorescence suprême.

L'artiste entra dès 1609 à la gilde de Saint-Luc d'Anvers, alors dirigée par le romaniste van Balen.

Van Dyck fut rapide­ ment indépendant et, en 1616, il possédait un atelier et dirigeait des élèves.

Il collabora bientôt avec Rubens, qui galvanisait la nouvelle génération et parfit, chez ce dernier, sa connaissance des écoles italiennes comme le caractère de son style instinctivement poussé vers l'esthétique du baroque.

Le disciple affirma tant sa personnalité que l'attention se porta sur lui.

Le comte d'Arundel l'invita en 1620 à Londres où le roi Jacques 1er fut séduit par son originalité.

Rentré peu après à Anvers, il poursuivit son travail attentif en attendant le classique voyage d'Italie que tout artiste flamand se devait d'entreprendre.

Van Dyck a dès lors mesuré son talent par des œuvres religieuses, mythologiques et, surtout, par l'art du portrait à la perfection duquel il con­ sacra le meilleur de lui-même.

Sa première œuvre connue est un Autoportrait de 1613.

Il donne ensuite les portraits d'Isabelle Brant et de Rubens qui sont des réussites peu communes.

La première période anversoise ( 1613- 1621) est terminée, la période italienne ( 1621 - 1627) forme une nouvelle étape, capitale pour la carrière de l'artiste.

Il visita tour à tour Gênes, Venise, Turin, Rome, Palerme.

Le Caravage, le Tintoret, Véronèse, mais surtout le Titien fixent définitivement ses aspirations; ils dévoilent à l'étudiant passionné les secrets du clair-obscur, la monumentalité décorative et, enfin, la lumière de miel dont s'illumine la peinture de Venise.

Ses propres modèles le forment.

Il consigne sur ses toiles l'orgueil placide des seigneurs de Gênes, de Sicile et des princes de l'Eglise, comme encore la munificence exaltée par la Contre-Réforme a la gloire des saints.

Les autels ruisselants d'or et les murs des palais sont le cadre naturel de ses œuvres.

On voit se succéder, faisant cortège aux Vierge et Enfant, attendries de grâces méridio­ nales, les figures les plus illustres ou les plus fascinantes: le Cardinal Bentivoglio, des généraux, des amiraux, des portraits d'enfants comblés par l'opulence de leur caste.

On voit éclore Gero­ nima Spinola dans sa robe de velours noir, Elena Cattaneo sous une ombrelle de pourpre ou la Marquise Balbi, ingénue en brocart vert.

La deuxième période anversoise ( 1627 -1632) est illustrée par la création de chefs-d'œu­ vre continuels.

Les commandes de tableaux religieux et de portraits l'assaillent.

Il prépare un re­ cueil d'effigies gravées de ses contemporains; c'est l'Iconographie qui parut en 1645.

L'archidu­ chesse Isabelle, gouvernante des Pays-Bas, le nomme peintre de la cour.

Ses appartements de la Maison Hanséatique abritent sa collection de tableaux italiens.

Marie de Médicis vint le voir et admira chez lui le « cabinet de Titian ».

Les couvents, les églises, veulent leurs autels enrichis de ses compositions; les notables, les artistes et les hommes de science lui commandent leurs portraits.

Sa production est considérable et si l'Italie lui avait inspiré un certain maniérisme,. »

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