Databac

Va-t-on dans un grand magasin seulement pour faire des achats ? Pourquoi constitue-t-il un lieu d'attraction ?

Publié le 09/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Va-t-on dans un grand magasin seulement pour faire des achats ? Pourquoi constitue-t-il un lieu d'attraction ?. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
xxx ?

« Introduction C'est une grande première que ce « Au bonheur des dames » imaginé par Zola à une époque où tout le commerce sefaisait dans de petites boutiques.

L'auteur rend sensible la révolution qu'il va apporter dans la vie des femmes pourlesquelles les achats ne seront plus une corvée, mais un plaisir, une distraction, puisqu'elles pourront non seulementcontempler toutes les nouveautés, mais aussi se détendre dans un lieu luxueux, où tout est aménagé non seulementpour satisfaire les besoins de leur corps, mais aussi ceux de leur esprit.

On peut se demander si l'extension desgrands magasins qui s'adressent maintenant à toutes les catégories de la population paraît un bien et si les visiteursdes grands magasins éprouvent toujours le même bonheur. Développement Les grands magasins se sont multipliés de nos jours.

Il y a toujours ceux qui ressemblent au « Bonheur des dames »comme le Bon Marché, La Samaritaine, Le Printemps ou les Galeries Lafayette, qui se sont multipliés avec leurssuccursales en province, et qui surtout se sont diversifiés avec tous leurs rayons nouveaux : électroménager,outillage, etc.

Si bien qu'ils ne s'adressent plus seulement aux femmes, mais aussi bien aux hommes ou aux enfants.Ils ont toutefois un peu perdu leur caractère magique et on y va surtout pour faire des achats parce que les articlessont souvent moins chers que dans les petites boutiques et tellement plus nombreux que le choix est presque infini.Mais ils gardent cependant un côté très attractif parce que, par exemple, les femmes peuvent y trouver le prêt àporter des grands couturiers plus abordable du point de vue des prix que la haute couture ; les hommes peuvent àloisir venir y admirer les dernières nouveautés de la technique, en ce qui concerne la hi-fi ou l'outillage.

Les enfantsaussi peuvent rêver devant les jouets extraordinaires.Et puis, il est possible de se retrouver entre amis dans les restaurants ou les salons de thé ; les successeurs de M.Mouret n'ayant pas omis cet aspect très important du grand magasin, peut-être encore plus important de nos jours,où la foule qui se presse rend la visite d'un grand magasin extrêmement fatigante.Pour les provinciaux, les grands magasins ont un attrait encore plus grand que pour les Parisiens, car ils n'ont pasl'équivalent chez eux, même s'il y a des succursales en province, et, comme ils ne connaissent pas bien les petitesboutiques, il leur est beaucoup plus agréable de grouper leurs achats dans un endroit unique.Au moment de Noël, les vitrines des grands magasins offrent un véritable spectacle aux passants qui se déplacent,cette fois-ci, non plus du tout pour acheter, mais seulement pour contempler.Il existe encore d'autres catégories de grands magasins : les magasins spécialisés en alimentation, ou enameublement, ou en jardinage.

Ces derniers ont des fins plus purement utilitaires et l'achat est alors le but principal.En revanche, dans des magasins de disques comme les «Virgin Megastore », les jeunes se réunissent souventessentiellement pour le plaisir de se réunir, et ces magasins ont si bien compris l'importance de leur côté attractifqu'ils ont demandé à être ouverts le dimanche.

Les jeunes vont chez « Virgin » comme ils vont au cinéma.Mouret a certes été un précurseur de génie et le monde moderne ne se conçoit plus sans grands magasins même si,parfois, on se met à regretter les petites boutiques où le contact humain était plus agréable, où les vendeurs etvendeuses avaient le temps de s'occuper de leurs clients, où la foule ne vous rendait pas tout déplacement pénible,où les articles d'artisanat se trouvaient plus facilement. Conclusion Il est donc bien évident qu'à l'heure actuelle la disparition des grands magasins est aussi impensable que lasuppression de la publicité.

Ce qui n'était qu'une aventureuse expérience au XIXe siècle est devenu l'essence mêmedu commerce.

Et si le côté magique de la nouveauté a disparu, cette forme de vente est devenue une véritablenécessité dont l'homme moderne ne peut se passer, même s'il s'en plaint parfois.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles