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United Fruit

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 1 4 janvier 1967 Série C-10 Fiche No 1542 United Fruit 1.

La société holding américaine United Fruit Co.

est souvent citée, en Amérique latine, comme l'exemple le plus typique du grand capitalisme impérialiste.

Elle fut fondée en 1899 (au lendemain du Traité de Paris qui consacrait l'expansion des Etats-Unis dans les Caraïbes) pour acheter une quinzaine de compagnies qui avaient des inté­ rêts en Amérique centrale et du Sud.

Elle démontra vite sa puissance en- monopo­ lisant le commerce des bananes.

Elle possède aujourd'hui 58 filiales, non seulement dans cette zone mais en Europe (en France, la Compagnie des Bananes).

2.

L'empire de I'UFCo (plus de 300 millions de dollars de ventes annuelles) ne se l.imite pas à la production et au transport des bananes, du cacao, du sucre et autres produits tropicaux.

Elle possède des lignes de chemin de fer (1600 km.), des stations de radio et de télégraphe et une importante flotte (20 navires sous pavillon américain et 34 sous pavillon étranger).

·Son personnel comprend 10 000 Américains et 50 000 Latina-Américains.

Ses plantations couvrent encore plus de 160 000 ha.

dont 55 000 de bananeraies (12 000 au Panama, 10 000 au Guatemala, 10 000 à Costa Rica).

3.

L'UFCo traite avec les gouvernements et a été mêlée de près à certaines crises politiques.

Ses ennemis affirment que la défense de ses intérêts aurait motivé plusieurs interventions des Marines.

La réforme agraire de 1954, au Guatemala, signifiait pour elle l'expropriation de 150 000 hectares, restitués, après le renversement du président Arbenz, par Castille Armas qui jouissait de l'appui officiel américain.

Depuis l'accord de 1956, I'UFCo verse 30% de ses bénéfices dans ce pays au trésor guatémaltèque.

4.

A Cuba, la compagnie était, avec 114 000 hectares de plantations de canne, le sixième propriétaire sucrier de l'ile-Elle y avait construit 500 kilomètres de voies ferrées, des broieries et des quais d'embarquement.

Lors de la réforme agraire de 1959-1960, ces biens furent saisis.

Le directeur de l'Institut de la réforme agraire prit lui-même la tête des cavaliers qui, tous drapeaux au vent, pénétrèrent sur ces terres, symboles de " l'impérialisme yankee ..

_ L'UFCo, à qui une indemnité théorique de 6 millions de dollars avait été offerte, estimait ses biens cubains à 38 millions.

5.

On reproche souvent à la compagnie d'avoir négocié des accords favorisant le dumping et les exemptions d'impôts pour ses opérations- Elle répond en soulignant ses efforts d'équipement (Accord de 1924 au Guatemala prévoyant la construction de chemins de fer, ports et télégraphes, de 1927 au Panama sur les concessions de Chiquiri et la location de voies ferrées).

L'accord de 1938 avec le Costa Rica prévoyait la culture de 4000 hectares et des investissements d'équipement de 12 millions de dollars contre des exemptions d'impôts_ 6.

La compagnie dut comparaître en justice, en vertu de la législation américaine antitrust et fut condamnée à laisser la concurrence jouer dans l'importation des bananes.

La Cour suprême des Etats-Unis la condamna à verser 10 millions de dollars d'indemnité à la Compagnie des chemins de fer d'Amérique centrale dont elle détient 40% des actions.

Les autres porteurs d'actions s'étaient plaints des tarifs préférentiels qu'elle s'octroyait.

Aujourd'hui I'UFCo cherche à se diversifier et étend son activité aux bois et au pétrole (Panama et Colombie). 2 / 2. »

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