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Union nationale des étudiants de France [UNEF]1PRÉSENTATIONUnion nationale des étudiants de France [UNEF], principale organisation syndicale étudiante française.

Publié le 18/05/2020

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« Union nationale des étudiants de France [UNEF] 1 PRÉSENTATION Union nationale des étudiants de France [UNEF] , principale organisation syndicale étudiante française. 2 LES ORIGINES Fondée en 1907, l’UNEF résulte de l’union des Associations générales d’étudiants (AGE), nées au début de la III e République, au sein de l’Union nationale des associations générales d’étudiants de France (UNAGEF), qui devient rapidement l’UNEF (Union nationale des étudiants de France).

À cette époque, l’UNEF n’a pas de rôle syndical, elleassure la liaison entre les AGE chargées de participer aux cérémonies officielles des universités et d’organiser les fêtes.

C’est le temps du folklore étudiant, qui précède celuidu syndicalisme. 3 LE TEMPS DU CORPORATISME ET DE L’ENTRAIDE Dans l’entre-deux guerres, l’UNEF développe l’entraide étudiante.

Elle finance le sanatorium étudiant de Saint-Hilaire-du-Touvet (Isère), crée les premiers restaurantsuniversitaires et fonde l’Office du tourisme universitaire.

Elle est reconnue d’utilité publique en 1929.

Si elle sert de « pouponnière » aux futurs hommes politiques (VincentAuriol préside l’AGE de Toulouse, Édouard Daladier gère la bibliothèque de l’AGE de Lyon en 1912), l’UNEF — au contraire de l’AGE de Paris, hautement politisée, carcontrôlée par l’Action française — refuse tout engagement politique.

En 1940, ceci l’amène à ne pas prendre part au débat sur Résistance ou Collaboration.

Son prestige enpâtit durement au sortir de la guerre. 4 UN SYNDICALISME ÉTUDIANT ACTIF Toutefois, en 1946, avec l’appui de la Fédération des étudiants de lettres de Paris, des étudiants issus de la Résistance lyonnaise, Jacques Miguet et Paul Bouchet, prennentla direction de l’UNEF.

Ils rédigent la Charte de Grenoble qui refonde l’UNEF, organisation syndicale indépendante de « jeunes travailleurs intellectuels ».

Le succès est aurendez-vous : l’UNEF recrute la moitié des 50 000 étudiants français en 1947, compte 80 000 adhérents en 1956 et 100 000 en 1959.

Elle gère les restaurants universitaireset la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF), créée en 1948. Cependant, la vie politique divise l’organisation étudiante.

La tendance majoritaire (les « majos »), issue du centre ou de l’extrême droite, revendique l’apolitisme.

Mais les« minos » — anticolonialistes, souvent membres de la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC) — s’emparent de la direction en 1956.

L’UNEF se « gauchise », se déclare pour lanégociation avec les insurgés algériens, critique Guy Mollet et accueille avec prudence le général de Gaulle.

En décembre 1958, elle proteste contre la torture, contestel’envoi des conscrits en Algérie et obtient le maintien des sursis pour les étudiants.

Lors des barricades d’Alger (janvier 1960), elle rassemble la Fédération de l’Éducationnationale (FEN), la Confédération générale du travail (CGT), la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) dans une grève commune, puis réclame desnégociations avec le Front de libération nationale (FLN), l’autodétermination et la paix. Passé cette période très politique et après les accords d’Évian de mars 1962, l’UNEF se consacre de nouveau aux problèmes étudiants et les « minos » se divisent.

Étudiantscommunistes, gauchistes, membres du Parti socialiste unifié (PSU), libéraux s’affrontent.

De ce fait, l’UNEF est pratiquement absente des événements de Mai 68 en tantqu’organisation. 5 SCISSIONS ET RÉUNIFICATIONS Ces conflits poussent les deux principales minorités à tenir des congrès séparés en 1971.

La première devient l’UNEF-US (Unité syndicale), la seconde l’UNEF-Renouveau,proche du Parti communiste.

En mai 1980, une réunification partielle aboutit entre l’UNEF-US, le Mouvement d’action syndicale et le Collectif syndical des étudiants deFrance : ils fondent l’UNEF-Indépendante et Démocratique (UNEF-ID), dès lors principal syndicat étudiant. Proche du Parti socialiste, l’UNEF-ID mobilise notamment les étudiants contre le projet du ministre RPR Alain Devaquet, qui instaure la sélection à l’entrée de l’université(1986), et obtient le retrait du projet. Liée à la gauche et notamment au Parti socialiste, l’UNEF-ID ne lui est pourtant pas inféodée : elle s’oppose à la réforme de l’université amorcée par Lionel Jospin en 1992et affirme son indépendance (congrès de 1994).

Elle a pour principaux objectifs la création du statut social étudiant et l’application de la réforme de l’université de 1997, quigénéralise l’anonymat des copies et crée des enseignements au semestre pour diminuer le taux d’échec en premier cycle universitaire.

Après des tensions accrues par lemouvement étudiant de 1995, une assemblée générale de juin 2001 aboutit à la réunification d’une partie de l’UNEF-SE (l’ancienne UNEF-Renouveau) et de l’UNEF-ID,refondant le syndicat étudiant sous le nom UNEF. 6 LE PRINCIPAL SYNDICAT ÉTUDIANT Même si le mouvement syndical étudiant continue à être divisé en plusieurs tendances, l’UNEF apparaît dans les années 2000 comme le syndicat étudiant le plus puissant,se mobilisant par exemple en 2006 contre le contrat première embauche (CPE) proposé par le gouvernement Villepin.

À l’issue des élections universitaires de 2004, l’UNEFdispose en effet de 5 élus sur 8 au Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS) et de 5 sur 11 au Conseil national de l’enseignement supérieur et de larecherche (CNESER), devant la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), Promotion et défense des étudiants (PDE) et l’Union nationaleinteruniversitaire (UNI). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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