TPE - Le photogramme

« LE PHOTOGRAMME Pour élaborer notre problématique, nous avons commencé par choisir les deux disciplines de notre sujet, à savoir l’art et la physique.

Nous avons cherché à allier ces deux matières dans une phrase interrogative, toujours en rapport avec le sujet, et sommes arrivés après diverses reformulation et avec l’aide de notre professeur encadrant à : En quoi le procédé physique du photogramme permet-il de faire de l’art ? Notre sujet étant le photogramme nous avons choisi d’en réaliser un de manière complète dans le cadre de la production afin de pouvoir réaliser toutes les observations nécessaires et de les expliquer avec nos connaissances récemment acquises. Protocole expérimental de la réalisation d’un photogramme et de son papier : - préparer une première solution S1 contenant 12 g de ferricyanure de potassium dissous dans 100mL d’eau ; - préparer une deuxième solution S2 contenant 25 g de citrate de fer ammoniacal vert dissous dans 100 mL d’eau et 1 mL de formol ; - se placer dans une pièce ayant pour seul éclairage une lampe inactinique ; - mettre les deux solutions en commun dans un même milieu pour former une troisième solution S3, (conservable 6 mois en l’état) ; - prendre une feuille cartonnée ; - étaler la solution S3 sur la feuille à l’aide d’un rouleau mousse ; - laisser sécher ; - disposer les objets sur la feuille pour créer l’image monochromatique souhaitée ; - éclairer la feuille à l’aide d’une lampe torche quelques minutes ; - retirer les objets ; - passer la feuille sous l’eau pour fixer l’image ; - laisser sécher ; - admirer le résultat. Pour un travail professionnel et un résultat optimal, il aurait été nécessaire d’utiliser différents « bains » au cours de la réalisation : un bain révélateur pour faire apparaître l’image plus efficacement, un bain d’arrêt pour stopper ce phénomène et un bain fixateur pour que l’image ne puisse plus changer, même lors d’une exposition à la lumière, et ce, dans le temps. Un bain, est un bac rempli d’un liquide spécifique dans lequel on trempe le papier photosensible durant un temps déterminé en fonction du type de papier et du résultat que l’on souhaite obtenir. Ces produits étant très coûteux, difficiles à trouver et nécessitant une certaine maîtrise, nous avons préféré nous orienter vers la méthode décrite dans le protocole expérimental en utilisant du papier prêt à l’emploi, trouvable dans le commerce. La lampe dite « inactinique » que nous avons utilisé dans la réalisation de notre papier n’est autre qu’une lampe avec un filtre rouge. On dit d’une lumière qu’elle est actinique lorsque celle-ci déclenche une émulsion sur un papier photosensible et inactinique lorsqu’elle ne permet pas cette émulsion. Ci-dessous le spectre de la lumière actinique.. »