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tournoi.

Publié le 08/12/2021

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tournoi. n.m., au Moyen Âge, combat à cheval qui, ritualisé et entouré de tout un
cérémonial, était prétexte à des réjouissances publiques. Dès le IXe siècle, on trouve
mention d'exercices militaires qui annoncent le tournoi, mais ce n'est qu'au XIe siècle que fut
institutionnalisé ce type de compétition sportive. À l'origine, même les paysans libres (les
vilains) pouvaient y participer, mais bien vite ce divertissement fut réservé aux chevaliers
nobles.

Le combat « courtois ».
L'Église ne cessa d'interdire les tournois, qui se multiplièrent cependant. D'abord circonscrits
à une région délimitée « par une ligne enveloppante qui frôlerait Fougères, Auxerre,
Épernay, Abbeville » (Georges Duby, Guillaume le Maréchal, 1984), ils s'étendirent bientôt
à toute l'Europe. On venait de très loin pour y participer. Ils opposaient entre elles des
équipes « nationales » (Champenois, Poitevins, Bretons, Anglais...), et l'on combattait
groupe contre groupe, ce qui constituait le tournoi proprement dit, ou seul à seul, ce qui
s'appelait une joute. Les combats pouvaient être très violents, et les accidents mortels
n'étaient pas rares (d'où l'interdit religieux qui pesait sur ces festivités). À partir du
XIIe siècle, on introduisit des formes de combat moins périlleuses, les carrousels.
Le tournoi se déroulait sur un « champ » délimité par les « lices », sorte de clôtures. Il
était arbitré et commenté par les juges diseurs, le roi d'armes, les hérauts et leurs
poursuivants. Plus encore que la guerre, ce sont les tournois qui ont assuré le
développement de l'héraldique et le succès des armoiries, car les chevaliers devaient les
arborer de façon à être reconnus. La pratique du tournoi suscita une littérature technique
qui en codifia les règles (les Tournois du roi René , manuscrit enluminé du XV e siècle), mais
les descriptions de tournois constituèrent également le morceau de bravoure obligé de
nombre d'oeuvres littéraires, tels le Conte du Graal, de Chrétien de Troyes (vers 1180), et
les romans arthuriens en prose des XIII e -XIVe siècles (Lancelot, Tristan, Perceforest...). Il
n'y eut plus de tournoi en France après la mort accidentelle en 1559 du roi Henri II, frappé
d'un coup de lance au visage au cours d'une joute. Georges Duby émet l'hypothèse qu'à
l'origine les tournois avaient également une fonction politique : « La haute aristocratie,
dans le nord du royaume de France, écrit-il, ne trouvait pas, à la fin du XIIe siècle, plus sûr
atout pour résister à l'emprise croissante de la magistrature royale que de se gagner la
chevalerie en lui offrant le divertissement qu'elle préférait » (ibid.).
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Les livres
tournoi, page 5235, volume 10
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Les corrélats
armoiries
carrousel - 1.HISTOIRE
chevalerie
Chrétien de Troyes
écu - 1.HISTOIRE
Henri - FRANCE - Henri II
héraldique

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