TORTILLA FLAT

« 1 / 2 Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial TORTILLA FLAT Réalisation Scénario D'après le roman de .

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Victor FLEMING (1942) John Lee MAHIN, Benjamin GLAZER John STEINBECK Directeur de la photographie ................

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Karl FREUND Musique ......................................

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Franz W AXMAN Production .

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Sam ZIMBALIST Distribution .

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Metro Goldwyn Mayer 105 minutes Durée .................................

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INTERPRÉTATION Pilon Dolores « Sweets » Ramirez .....................

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Spencer TRACY HedyLAMARR John GARFIELD Frank MORGAN AkimTAMIROFF Sheldon LEONARD JohnQUALEN DonaldMEEK Connie GILCHRIST Danny .......................................

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Le « Pirate » ..............................

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Pablo ...................................

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Tito Ralph .............................

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José Maria Corcoran ....................

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Paul D.

Cummings .....................

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Mrs Torelli .

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L'HISTOIRE Tortillat Flat, c'est un quartier misérable de Monterey, port californien proche du Mexique.

C'est là que vivent les « paisanos », toujours à la recherche d'argent sinon de tra­ vail.

Ce dernier est d'ailleurs rare : seules la pêche et la conserverie offrent quelques opportunités à ces mexicains qui ont passé la frontière pour chercher fortune.

Parmi eux, Danny, qui achève de purger une peine de prison et à qui son grand-père défunt a légué deux maisons à Tortilla Flat.

De quoi loger les amis, paisanos comme lui, les Pilon, Pablo et autres Tito ! Mais surtout de quoi abriter ses amours avec la belle Dolo­ res, ouvrière à la conserverie et qu'il rêve d'épouser.

Pilon, lui, lorgne du côté du magot de son nouvel ami, celui qu'on appelle le « Pirate » et qui voue à Saint-Francis une reconnais­ sance sans bornes depuis qu'il a, pense-t-il, gardé la vie à un de ses nombreux chiens.

Mais Pilon brigue aussi le cœur de Dolores et c'est pour cela qu'un jour éclate une bagarre au cours de laquelle Danny est grièvement blessé.

Pour obtenir la guérison de son ami, Pilon va, à son tour, implorer Saint Francis.

Sa prière exaucée, Pilon ne veut pas en rester là.

Il travaille, ce qui est pour lui le plus grand des sacrifices, et offre à Danny le bateau de pêche dont il avait besoin pour s'installer et épouser Dolores.

Satisfait, Pilon brûle alors la maison qui res­ tait encore à Danny après l'incendie acci­ dentel de la première.

La propriété lui paraît maintenant, en effet, mère de tous les vices ...

LA PETITE HISTOIRE Le grand romancier américain John Stein­ beck (1902-1968), dont deux œuvres venaient d'être adaptées à l'écran, DES SOURIS ET DES HOMMES (Lewis Milestone, 1940) et LES RAISINS DE LA COLÈRE (John Ford, 1940), s'intéressa de très près à la dis­ tribution du film.

C'est lui, en effet, qui inter­ vint en compagnie de Louis B.

Mayer auprès de la Warner Bras pour que John Garfield soit prêté à la MGM le temps du tournage.

Celui-ci se déroulait dans la bonne humeur, le climat même du film; Spencer Tracy et John Garfield s'entendaient à merveille sur l'im­ mense plateau peuplé, pour la circonstance, de poulets, de chiens, de chèvres et de cochons.

C'est en plein milieu de ce tournage jus­ qu'alors sans nuages, le 7 décembre 1941, a; que l'aviation japonaise attaqua Pearl Harbor.

~ Le film suivant qu'interpréta Garfield fut :~ AIR FORCE (Howard Hawks, 1943)...

.5 Frank Morgan ( 1890-1949) reçut!' Oscar du ~ meilleur second rôle pour son interprétation du 1l, «Pirate».

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