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Tomas-Luis de Victoria (1545-1608) La gloire de la musique espagnole.

Publié le 23/05/2020

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VICTORIA Tomàs Luis de (ou Vittoria). Musicien espagnol. Né vers 1548 à Avila ou dans les environs, mort le 27 août 1611 au couvent des Descalzas Reales (Madrid). Il est le plus grand représentant de l’école polyphonique espagnole classique. Moins vaste et universel que Palestrina, il lui est comparable, cependant, par la profondeur de l'inspiration religieuse. Sa musique, circonscrite essentiellement au domaine sacré, est caractérisée par une tragique intensité d’expression qui l’apparente a son grand prédécesseur Morales et correspond au sentiment catholique de son pays. Après avoir suivi vraisemblablement les leçons d’Escobe-do et de Segovia, il reçut en 1565 un subside de Philippe II et, la même année, se rendit à Rome où il fut engagé comme chanteur au « Collegium germanicum » fondé par saint Ignace de Loyola; il étudia peut-être avec Palestrina. En 1572, il publia à Venise un premier recueil de compositions comprenant une bonne partie des Motets. En 1573, il fut nommé maître de chapelle du « Collegium germanicum » et composa en cette occasion un Super flumina pour double chœur et orgue. Il fut en outre (toujours à Rome) maître de chapelle et organiste de l’église Sainte-Marie de Montserrat des Aragonais. Ordonné prêtre en 1575, il publia 1 année suivante le Livre premier, comprenant des Messes, des Psaumes, Magnificat, salutations à la Vierge mère de Dieu, etc. . En 1578, il donna sa démission de maître de chapelle et fut attaché à l’église Saint-Jérôme de la Charité, entra dans la congrégation de l’oratoire fondée par saint Philippe de Néri, et fit partie de la suite du prince d’Altemps. En 1581, il publia (à Rome) un livre de Magnificat, Antiennes et Hymni totius anni secundum S. R. E. con-suetudinem quatuor vocum, una cum quatuor Psalmis pro praecipuis festivitatibus octo vocibus. En 1581 parut un recueil de Motets, puis, en 1583, un recueil de Messes à quatre voix. Vers cette époque, Victoria, bien que hautement estimé à Rome, saisit l’occasion de revenir dans sa patrie en faisant partie de la suite de l’impératrice Marie, sœur de Philippe II, qui se rendait à Madrid pour entrer avec sa sœur au couvent des Descalzas Reales. En 1585 furent publiés à Rome ses recueils Mo tecta festorum totius anni cum communi sanctorum à cinq, six et huit voix, et Officium hebdomadae sanctae. En 1586, Victoria entra lui-même dans ce couvent et y demeura jusqu’à sa mort comme organiste et maître de chapelle. Il publia encore, dans cette dernière période de sa vie : Chants sacrés à quatre et douze voix, le recueil Missae, Magnificat, Motecta, Psalmi, et alia qua plurima. Quae partim octonis, alia nonis, alia duodenis vocibus concinuntur (1600) et la messe funèbre à six voix intitulée Office des morts [ 1605].

♦ « Palestrina s'impose à nous par sa suavité. Vittoria... domine l'auditeur par son langage direct, pathétique. Chacune de ses pièces est un drame, et sous chacune de ses harmonies, on découvre une intention nouvelle. Palestrina vous captive, Vittoria vous prend. L'un chante la gloire d'un dieu consolateur, l'autre celle d'un dieu souffrant. » Norbert Dufourcq.

« Tomas-Luis de Victoria 1545-1608 La gloire de la musique espagnole.

Muni de quarante-cinq mille maravedis, don de Philippe II, en 1565 à Rome où il fut l'ami de Palestrina et l'élève d'Escobedo et de Morales à la Chapelle pontificale ; après avoir été maître de chapelle au Collège germanique et à Saint-Apollinaire, il suivit en Espagne, comme chapelain, la fille de Charles-Quint, Dona Maria, et devint au couvent des Descalzadas Reales (où cette princesse s'était retirée) maître de musique et organiste.

On trouve chez Victoria comme chez Palestrina les premiers exemples de l'écriture verticale.

Son premier livre de motets parut en 1572 (“ O vos omnes ”, “ Jésus, dulcis memoria ”).

Ses Passions de la Semaine Sainte, (1585) sont une des cimes de l'art musical.

En 1902 les oeuvres complètes de Victoria ont été publiées en huit volumes par F.

Pedrell qui a dit de son compatriote qu'il avait a cloué son regard d'aigle royal sur la première aurore de l'art moderne.. »

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