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Toghroul-Begvers 993-1063On ne connaît pas avec certitude la date de naissance du fondateur véritable de l'Étatseldjoukide : il naquit, en effet, dans un milieu de nomades turcs où l'on ne devait guèretenir de registres.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Toghroul-Begvers 993-1063On ne connaît pas avec certitude la date de naissance du fondateur véritable de l'Étatseldjoukide : il naquit, en effet, dans un milieu de nomades turcs où l'on ne devait guèretenir de registres. Ce document contient 1455 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Toghroul-Beg vers 993-1063 On ne connaît pas avec certitude la date de naissance du fondateur véritable de l'État seldjoukide : il naquit, en effet, dans un milieu de nomades turcs où l'on ne devait guère tenir de registres.

Selon la tradition, il serait mort à soixante-dix ans (chiffre arrondi ?), ce qui permet de situer vers 993 sa venue au monde. Son nom, Toghroul, “ le Gerfaut ”, est purement turc et n'a rien d'islamique : sa famille était musulmane de fraîche date, son grand-père, Seldjouk, l'éponyme de la célèbre dynastie, s'étant converti sur le tard.

Son père, Mikâil, “ Michel ”, avait un nom biblique, qu'on peut expliquer par l'influence du nestorianisme d'Asie centrale ou du mosaïsme des Khazars, mais qui ne prouve rien quant à l'appartenance religieuse primitive de la famille, qui pouvait bien être “ païenne ”. Seldjouk était le chef d'un important groupe tribal appartenant à la grande tribu oghouz (turkmène) des Kynyk, et qui conservait alors toutes les caractéristiques du nomadisme pastoral de la steppe : vie sous la tente de feutre, élevage transhumant du mouton et du cheval, accessoirement des bovins et du chameau.

Ces pasteurs étaient en même temps des guerriers, cavaliers rapides, armés de l'arc, de la lance et du sabre. Mikâil ayant été tué de bonne heure au combat, Toghroul et son frère aîné Tchaghry furent surtout élevés par leur grand-père Seldjouk, qui nomadisait dans la région de Djend, sur le cours inférieur du Sir-Darya, dans une relative indépendance : sa conversion à l'Islam lui avait permis de se séparer des autres Oghouz (“ païens ”) du Nord de la mer d'Aral, tout en n'entretenant que des relations d'alliance assez vague avec les émirs samanides, musulmans iraniens. Rompu dès son jeune âge à l'équitation et aux exercices militaires, initié aux traditions de la tribu en même temps qu'à la Loi coranique selon l'“ orthodoxie ” sunnite, il fut très tôt préparé au commandement.

Seldjouk étant mort, très âgé, en 1009, Toghroul et son aîné reçurent titre et fonctions de Beg (“ Bey ”), sous la direction de leur oncle Arslan, “ le Lion ”, héritier du rang principal de Yabghou. C'était, pour les deux frères, le début d'une activité militaire et politique intense, dans un domaine qui s'étendait de Djend aux environs septentrionaux de Boukhara. L'émirat samanide s'était effondré en 999, conquis en Transoxiane par les Turcs karakhanides et au Khorassan par Mahmoûd le Ghaznévide.

Toghroul et son frère voulurent entrer en pourparlers avec le chef karakhanide Boughra-Khan, qui les reçut dans les environs de Talas, mais captura Toghroul par surprise.

Tchaghry-Beg, courageusement, attaqua à son tour Boughra-Khan à l'improviste, battit sa troupe, et délivra son frère. Retournant aux environs de Boukhara, les deux Seldjoukides y trouvèrent une situation difficile, le prince karakhanide local (d'ailleurs en révolte contre ses suzerains) multipliant les pressions pour les éloigner, eux et leurs troupeaux.

Ils se lancèrent alors, pour subsister, dans un raid vers l'Anatolie orientale, que dirigea Tchaghry-Beg (1016-1021).. »

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